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Nexway : un Français à la conquête de l'Europe du téléchargement

Avec 5 millions d'euros de levés en deuxième tour de table, le Français Nexway (anciennement Téléchargement) ambitionne de devenir un acteur majeur du téléchargement de jeux, logiciels, musique et vidéos au niveau européen... 

Newway

C'est officiel depuis ce matin, la société Téléchargement que Gilles Ridel avait montée en 2002 change de nom et devient Nexway. "C'était une décision indispensable pour monter sur l'Europe", nous explique le fondateur de cette société inconnue du grand public, qui est devenue en quelques années un acteur important du web français. Il fournit par exemple la section téléchargements de logiciels du magasin en ligne de la Fnac. Avec 50 employés et 250.000 produits référencés, l'entreprise s'est placée leader en France des services de téléchargements en marque blanche.

Fort de cette réussite, elle cherche désormais à apporter une offre complète de téléchargements sur l'Europe, dans tous les secteurs : logiciels (le coeur historique de la société), jeux-vidéo, musique et vidéo à la demande. Pour ces deux dernières familles de contenus, Nexway a finalisé en avril 2007 l'acquisition de Starzik et de eVod Club, qui viennent ajouter leurs catalogues et savoir faire aux offres traditionnelles de la société. Le but, nous expliquait à cette occasion M. Ridel, est de proposer aux éditeurs de services en ligne des offres complètes et homogènes de téléchargements clés en main, qui réunissent tous les contenus téléchargeables, avec un panier commun. C'est en effet la seule offre qui permet à des cybermarchands de proposer tous ces contenus dans un même acte d'achat, pour augmenter le montant du panier moyen et profiter ainsi d'une moindre gêne des coûts bancaires liés aux micro-paiements.

Musique et VOD pour homogénéiser une offre globale

Après une première levée de fonds en juillet 2005 qui avait permis d'amorcer un premier déploiement vers l'Europe mais en gérant l'entreprise depuis la France, Nexway vient de soulever 5 millions d'euros supplémentaires pour s'installer physiquement dans ses pays cibles. CIC Capital Privé a placé 3 millions sur la table, tandis que les investisseurs historiques Turenne Capital Partenaires et Xange Private Equity ont remis chacun 1 million d'euros. Des bureaux de plus de 100 mâ² ont déjà été montés à Madrid et à Bruxelles, et des démarches sont en cours en Angleterre et en Italie. A chaque fois, il s'agit de trouver sur place un partenaire (de type web agency) pour proposer les services de téléchargement en marque blanche.

Avec 20 millions d'euros de chiffre d'affaires attendus en 2007 (100 % de progression) et cette stratégie de développement basée sur la synergie des contenus, Nexway semble s'ouvrir un avenir radieux au niveau européen. Il ouvre aussi la voie à un modèle économique nouveau pour les contenus culturels (musique et films), qui n'ont pas de vocation de rentabilité en soit pour Nexway. Le but est davantage de profiter de ces contenus pour placer auprès des partenaires une offre commerciale homogène que de vendre de la musique ou des films en soit. Ce modèle pourrait donc assurer une meilleure pérennité des services de musique et de vidéos en ligne, avec des tarifs plus bas pour les consommateurs qui seront dirigés vers d'autres contenus payants en compensation.