Il y a quelques semaines, la RIAA lançait une grande opération de communication en envoyant des milliers de lettres adressées aux responsables et directeurs d’établissements scolaires et universitaires américains, afin de leur demander de prendre les mesures nécessaires à la condamnation des réseaux P2P sur les ordinateurs librement accessibles aux étudiants. Oeil pour oeil, l’EPIC (Electronic Privacy Information Center, Centre d’Information sur la Vie Privée Electronique), vient de faire de même, mais avec la demande inverse.

Extrait :
« Contrôler le contenu des communications est fondamentalement incompatible avec la mission des institutions éducatives de favoriser l’esprit critique et l’exploration.[…]Le contrôle peut refroidir les comportements et enrayer la créativité qui doit prospérer dans les milieux éducatifs. »

Ainsi se formule indirectement la réponse aux RIAA et MPAA qui avaient envoyé un courrier à plus de 2000 établissements, leur demandant de « faire des efforts substanciels » pour empêcher les étudiants de s’adonner aux échanges de fichiers illégaux sur leurs ordinateurs, sans toutefois les menacer ouvertement de procédures judiciaires.

Voir la lettre d’EPIC


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