Vous souvenez-vous de Raej Schwartz ? C’est cette femme atteinte de la sclérose en plaques que le lobby de l’industrie du disque a décidé de poursuivre devant les tribunaux pour de supposés téléchargements illicites de musique qu’elle nie fermement avoir commis. Dans une lettre adressée le mois dernier au juge, la RIAA a affirmé que le fournisseur d’accès AOL avait reconnu dans une lettre reçue en février 2006 que madame Schwartz était bien titulaire de l’abonnement internet avec lequel la musique avait été téléchargée. Le tribunal a donc accepté lundi dernier de donner suite à l’affaire. Sauf que… jamais dans sa lettre AOL n’a fait état d’un quelconque acte de téléchargement. Les avocats de la RIAA n’ont semble-t-il aucune preuve pour lier les actes de téléchargement au relevé d’identité fourni par AOL. L’avocat Ray Beckermann demande donc l’annulation de l’ordre, après avoir ainsi découvert que le lobby avait en fait « menti » ou plutôt déguisé la vérité.


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