Sarkozy et DADVSI : une histoire d'intérêt privé ?
Le bruit a circulé partout.
Il tente d'abord d'éviter la question, comme il l'a fait sur d'autres plateaux, et dit qu'il s'est "amputé d'une verrue". Mais la véritable raison, selon Joey Starr, apparaît soudain : "Y a pas que moi [qui décide du contenu de l'album]", commence-t-il. "Sarkozy était dans le camp des majors pour leurs histoires de licence globale et tout ça... je sais pas si vous voyez où je veux en venir. A un moment donné il promet d'être très arrangeant avec eux donc forcémment les mecs vont dans son sens, et moi je suis dans une major". En l'espèce, Joey Starr est chez Sony Music.
"Face aux lobbys non je ne peux rien faire, ce n'est qu'un disque", concède Joey Starr à la journaliste, semble-t-il abassourdie. Ironique que cela sorte sur la chaîne cryptée du groupe Vivendi... qui a fait passer par Nicolas Sarkozy l'amendement du même nom contre les éditeurs de logiciels de P2P.
Cela, en tout cas, devrait donner du grain à moudre à François Bayrou, qui condamne l'intimité du monde politique avec les puissances financières et médiatiques.
(merci Matozzy !)