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Le gouvernement US avance sur son smartphone auto-destructible

La paranoïa a gagné les agences de renseignement et d'espionnage après Snowden. Elles veulent aujourd'hui des technologies capables de se protéger toutes seules.

C'est dans Skyfall que James Bond utilise un flingue qui reconnaît son propriétaire et ne s'active que lorsqu'il se trouve entre de bonnes mains. Cette technologie qui a sauvé l'espion d'une mort certaine n'est peut-être pas si éloignée de notre présent qu'elle en a l'air et pourrait bien se retrouver adaptée sur un smartphone. C'est en tout cas ce que le gouvernement américain désire. 

Aujourd'hui, il est assez facile d'effacer à distance les données d'un smartphone ou de chiffrer ces données pour qu'elles ne s'envolent pas dans la nature sans parachute de sécurité. C'est au niveau logiciel que ces technologies fonctionnent et elles sont disponibles sur les modèles de smartphone grand public. Cela dit, avant que vous ne découvriez que le smartphone n'est plus dans votre poche, il peut s'être passé beaucoup de choses... surtout si vous êtes une cible de choix, comme un membre du gouvernement.

Imaginez maintenant quelque chose de plus sophistiqué : ce smartphone que vous avez sur vous est équipé d'une puce intelligente qui reconnaît votre démarche grâce à des capteurs banals comme le gyroscope ou l'accéléromètre. Si votre appareil vous quitte, en quelques secondes, il détecte qu'il n'est plus avec son Maître et enclenche une destruction de toutes ses données - voire de ses composants, on sait qu'IBM y travaille.

C'est sur une telle puce simulant l'apprentissage que pourrait accomplir un cerveau humain que travaillent actuellement Boeing et les HRL Laboratories, dans un projet financé par le gouvernement américain qui coûtera 2,2 millions de dollars sur deux ans. Cette puce est censée apprendre le comportement de la personne à qui appartient le smartphone et sait détecter des changements infimes, par exemple au niveau de la marche. Toute la finalité de cette recherche serait de l'intégrer au projet de « Black Smartphone », l'appareil ultra-sécurisé que souhaite obtenir le gouvernement américain avec l'aide de Boeing et de Blackberry. Des premiers tests devraient être menés à l'automne.

D'ici là, les hackers du futur devraient peut-être commencer à prendre des cours de théâtre.