Il est toujours surprenant (voire inquiétant) de voir à quel point une maison de disques qui vend plus d’un CD sur dix dans le monde est dépendante d’une petite poignée d’artistes. Dans un communiqué, EMI avertit ses investisseurs que son chiffre d’affaires devrait baisser de 5 % au premier semestre 2006-2007 hors effets de change, et de 3 % à taux de change constants. La major britannique attend avec impatience les sorties des nouveaux albums de Norah Jones, Robbie Williams, Tina Turner, Depeche Mode, Moby ou même des Beatles (quelques morceaux exclusifs) pour se rattraper d’un premier semestre animé seulement par l’album de Janet Jackson.
Pour cette première moitié de l’exercice 2006/2007, EMI Music enregistre 9 % de son chiffre d’affaires grâce à la musique numérique.


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