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53 % des possesseurs d'iPhone prêts à acheter une voiture Apple

Selon un sondage réalisé aux Etats-Unis, une majorité des possesseurs d'iPhone achèteront "probablement" une voiture Apple lorsque la firme de Cupertino se lancera sur le marché automobile.

"Il est difficile de concevoir des produits dans des groupes de discussion [avec des consommateurs]. La plupart du temps, les gens ne savent pas ce qu'ils veulent jusqu'à ce que vous leur montriez". Tim Cook n'aura peut-êter pas besoin de s'accrocher à  target="_blank">cette phrase de Steve Jobs, pour se convaincre de la possibilité pour Apple de conquérir un marché automobile en pleine mutation. Car le seul fait de proposer une voiture avec la pomme comme logo devrait suffire à attirer la curiosité voire l'envie des consommateurs.

Business Insider rapporte ainsi que les cabinets Nielsen et SBD ont interrogé 14 000 Américains qui avaient acheté récemment une voiture, pour leur demander "à quel point seriez-vous susceptible d'acheter une voiture fabriquée et commercialisée par Apple". Voulant voir la bouteille à moitié vide, le journal économique met l'accent sur les 47 % de possesseurs d'un iPhone, en principe tout acquis aux charmes de la firme de Cupertino, qui disent qu'ils ne sont "pas du tout" susceptibles d'acheter une voiture Apple. Mais en réalité ils sont surtout 53 % à ne pas rejeter l'idée, et même 21 % à dire qu'il est "extrêmement probable" ou "très probable" qu'ils achèteraient un véhicule de la marque.

Ces quelques 21 % de clients conquis d'avance sont largement suffisants pour permettre à Apple de se lancer sans grand risque sur un marché qui lui permettra de générer des dizaines de milliards de dollars de chiffre d'affaires supplémentaires, à l'aube d'une révolution technologique et économique qui facilite son entrée. Apple a une place naturelle sur le marché naissant de l'automobile électrique autonome pilotée par une intelligence artificielle, à condition tout de même de trouver les ressors pour apporter une plus-value par rapport aux constructeurs automobiles traditionnels dont le poids et l'expérience ne doivent pas être sous-estimés, et surtout par rapport à de nouveaux entrants comme Tesla (qu'Apple avait voulu racheter), Google ou Uber (qui se voit détenir un parc de centaines de milliers de voitures autonomes).

De nombreux indices, en tout cas, confirment qu'une Apple Car est en préparation, sur un modèle technologique qui pourrait être proche de celui de Tesla. Mais rien ne sera sans doute dévoilé avant plusieurs années. Apple préfère souvent arriver plus tard que les autres sur un marché, mais profiter des erreurs de ses concurrents pour livrer un produit soigné dans les moindres détails.