La société de VTC Uber vient de sortie un jeu vidéo sur mobile baptisé UberDrive. Dans celui-ci, le joueur incarne un chauffeur devant emmener un client en prenant la route la plus pertinente possible. Pour Uber, c'est un bon moyen de soigner son image et susciter des vocations.

C'est une façon de gagner les cœurs et les esprits. Vivement critiquée pour ses pratiques commerciales, perçue comme nuisible par les autres entreprises de taxi et de covoiturage, mais aussi suspectée de vouloir mettre tôt ou tard ses chauffeurs au chômage, la société Uber s'efforce depuis de nombreux mois à corriger son image, qui a été écornée par des polémiques impliquant certains chauffeurs.

Afin de paraître moins menaçant, le groupe a donc choisi de paraître plus sympathique en publiant – c'est une première – un jeu vidéo sous forme d'application mobile. Baptisée UberDrive et sur iOS (Uber n'évoque pas pour l'instant un portage sur Android), elle permet tout simplement au joueur de découvrir ce que cela fait de travailler pour Uber. C'est aussi une manière de trouver de nouvelles recrues.

Comment l'application fonctionne-t-elle ? Dans le jeu, le "chauffeur" récupère un client et doit l'emmener d'un point A à un point B. Pour gagner un maximum de points, le chauffeur doit trouver la route la plus adaptée au trajet. En fonction de ses scores, il pourra ensuite débloquer de nouvelles voitures et de nouvelles aires de jeu (pour l'instant, seule la ville de San Francisco est incluse dans le jeu sous forme de carte).

Le jeu inclut aussi des marqueurs "le saviez-vous ?" sur des points d'intérêt ainsi qu'un quiz qui permet de tester les connaissances du "chauffeur". Il s'agit, selon Uber, "d'éléments éducatifs pour améliorer la connaissance sur la ville" Cela permet aussi de former à moindre frais les chauffeurs pour qu'ils soient efficaces et donnent envie aux clients de refaire appel à Uber.

La sortie de cette application, si elle paraît étonnante à première vue, répond donc à plusieurs objectifs très importants pour l'avenir de la firme : soigner l'image de la société auprès du public, qui a été marquée par les controverses de harcèlement et les conflits avec les taxis, susciter des vocations en poussant des usagers à devenir chauffeurs et, à terme, rendre les conducteurs encore plus efficaces en leur donnant des astuces sur les lieux dans lesquels ils opèrent.


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