Google reconnaît que Hangouts n'est pas chiffré de bout en bout. Qui l'est ?
Google a reconnu cette semaine que sa messagerie Hangouts n'était pas chiffrée de bout en bout, et qu'il avait donc la possibilité d'écouter les conversations, ou de permettre aux autorités de les écouter. Une faille que la plupart de ses concurrents ont comblé.
On s'en doutait déjà, mais c'est désormais confirmé.
"Un porte-parole nous a confirmé que Hangouts n'utilise pas de chiffrement de bout-en-bout", écrit par ailleurs Motherboard. "Cela fait qu'il est techniquement possible pour Google d'écouter les conversations à la demande d'agents des autorités judiciaires, même lorsque vous activez le "mode privé" (off-the-record), qui ne fait qu'empêcher les conversations d'apparaître dans votre historique — il ne fournit pas un chiffrement ou une sécurité supplémentaire".
Selon l'Elelectronic Frontier Foundation (EFF) qui met constamment à jour un tableau des messageries sécurisées, 21 messageries sur les 40 référencées (instantanées ou mail) offrent actuellement un chiffrement de bout en bout, qui fait que même le fournisseur de la solution de chiffrement n'a pas la clé :
Nous pourrions ajouter à la liste WhatsApp, mais uniquement pour le moment dans sa version Android.