L'administration de l'aviation civile aux États-Unis a autorisé l'assureur AIG à mettre en œuvre des drones sur le territoire américain en cas de catastrophe naturelle. Ils serviront à évaluer les dégâts, dans le cadre des indemnisations.

Dans le domaine des drones civils, l'un des exemples d'application les plus courants est la livraison de colis. Il faut dire que ce secteur intéresse énormément deux entreprises très influentes : Amazon, qui a dévoilé le service Prime Air, et Google, qui planche sur le projet Wing. En outre, ce ne sont pas les seules : La Poste, Alibaba, UPS ou encore Domino's Pizza sont aussi dans les starting-blocks.

Il existe toutefois d'autres perspectives que le transport de marchandises. Les drones peuvent servir à tourner des reportages dans des zones dangereuses, à faire ressortir la beauté du patrimoine, à produire de nouveaux plans au cinéma mais aussi à sauver des vies, en transportant des bouées de sauvetage ou des défibrillateurs. Ce ne sont pas les idées d'utilisation qui manquent.

Dans un autre registre, les drones sont également perçus avec intérêt par les compagnies d'assurance, à l'image d'American International Group (AIG)

La firme vient ainsi d'obtenir l'autorisation de l'administration de l'aviation civile pour faire voler des drones sur le territoire américain afin d'évaluer plus précisément les dégâts causés par une catastrophe naturelle. Le pays est en effet confronté à de fortes contraintes climatiques (tornades, ouragans, tempêtes de neige, sécheresse…) qui produisent parfois des destructions majeures, comme l'ouragan Katrina.

L'assureur explique que les drones offrent la possibilité de photographier et filmer en haute résolution mais aussi d'accéder rapidement à des zones qui seraient impraticables au sol. Ils pourront ainsi contribuer à accélérer les délais de paiement en cas d'indemnisation.

Contrairement au feu vert obtenu par Amazon, qui se limite à des tests encadrés par des règles strictes, l'autorisation obtenue par AIG est visiblement plus large. En effet, il n'est pas question d'expérimenter quoi que ce soit dans le communiqué de l'assureur, mais bien de mener directement des inspections aériennes en cas de catastrophe naturelle.

( photo : CC BY-SA AIG )


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