Dans son dernier observatoire, l'ARCEP relève que les forfaits sans engagement sont désormais majoritaires en France métropolitaine. Le décollage de ces offres a vraiment débuté au début de l'année 2012, lorsque Free Mobile s'est lancé sur le marché de la téléphonie mobile.

Cette fois, ça y est : les forfaits téléphoniques sans engagement sont devenus majoritaires en France ! En effet, le dernier observatoire des marchés des télécommunications révèle qu'au quatrième trimestre 2014, qu'un peu plus de la moitié du parc post-payé (51 %), c'est-à-dire les clients faisant l'objet d'une facturation récurrente, comme un forfait, n'est plus liée par le moindre engagement.

Cette statistique regroupe à la fois les abonnés qui ont choisi une formule sans engagement (comme par exemple Free Mobile, Sosh, RED ou B&You), mais aussi les mobinautes dont la période de rétention s'est achevée. Cette hausse est de 2,5 points par rapport à la précédente mesure établie par l'autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), en septembre 2014.

Alors qu'elle stagnait autour de 19 % depuis quelques années, la part des abonnés sans engagement a véritablement décollé à partir de début 2012, lorsque Free Mobile est arrivé dans le marché de la téléphonie mobile. Le succès de ses deux formules sans engagement et la riposte des opérateurs sur son terrain sont les deux facteurs qui expliquent la hausse continue du parc post-payé libre d'engagement.

Pour les opérateurs, la difficulté consiste désormais à proposer une offre assez attrayante pour convaincre les clients de rester chez eux, en multipliant les offres, les avantages, les services et les fonctionnalités. En effet, l'engagement contractuel, qui permet aux opérateurs d'avoir une source artificielle de revenus stable et durable en figeant le marché, a de moins en moins la cote, et semble voué à disparaître tôt ou tard.


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