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Google lance un CAPTCHA vraiment simple, grâce à une IA

Google dévoile un nouveau système de CAPTCHA qui doit vraiment simplifier la vie des internautes, tout en empêchant le spam de se répandre sur le web. Celui-ci est fondé sur un système qui analyse l'attitude du visiteur lorsqu'il se trouve sur une page intégrant le CAPTCHA.

Développés à l'origine pour empêcher le spam de se répandre sur le web, les systèmes à base de CAPTCHA sont aujourd'hui à la peine. En effet, les ordinateurs sont en mesure de les résoudre dans la quasi-totalité des cas, alors qu'ils devraient normalement en être incapables. À l'inverse, les internautes ont de plus en plus de mal à donner la bonne réponse, tant les caractères à déchiffrer sont devenus illisibles.

Le CAPTCHA sous sa forme actuelle n'est donc plus pertinent pour distinguer les internautes des ordinateurs. Google le sait, puisqu'il planche depuis plusieurs mois sur un nouveau procédé qui permettrait d'écarter efficacement le spam tout en simplifiant la vie des internautes. Baptisé "no CAPTCHA reCAPTCHA", celui-ci vient d'être présenté cette semaine.

Concrètement, il s'agit de proposer un système qui évite de recourir au CAPTCHA lorsque le système détecte qu'il a à faire à un internaute. Grâce à une intelligence artificielle mobilisant des outils pointus d'analyse des risques, le remplissage du formulaire est une formalité : outre les informations habituelles (pseudonyme, mail, commentaire), le service ne demande qu'à cocher deux informations.

Concrètement, le "no CAPTCHA reCAPTCHA" prend en compte l'activité de l'usager avant, pendant et après lorsqu'il fait face à un CAPTCHA. Divers paramètres - évidemment non précisés - sont alors pris en compte et si le système conclut qu'il s'agit d'un humain, celui-ci n'aura qu'à cocher la case "je ne suis pas un robot" pour publier son commentaire. Difficile de faire plus simple.

Et dans le cas où l'outil ne parvient pas à déterminer avec certitude s'il a face à lui un internaute ou un robot ? Alors des vérifications supplémentaires seront demandées. La résolution d'un CAPTCHA classique pourra être demandée (par exemple déchiffrer le numéro d'une rue ou d'un bâtiment apparaissant sur un cliché ou trouver la photo qui est la plus proche de celle affichée par Google).

Rappelons que le CAPTCHA de Google a eu initialement pour but de l'aider à déchiffrer les textes numérisés en demandant aux internautes de taper les lettres des mots qu'il avait du mal à reconnaître avec son système de reconnaissance optique des caractères (OCR). Google a d'ailleurs acheté reCAPTCHA à cette fin et l'utilise depuis pour d'autres services, comme Google Street View.

L'on peut supposer que l'abandon progressif de ce procédé est aussi le signe que Google n'en a plus besoin pour ses activités, parce qu'il dispose désormais d'une technologie OCR suffisamment pointue pour deviner les caractères des ouvrages, mêmes lorsque ceux-ci sont difficilement lisibles.