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Facebook dit avoir fait payer très cher aux spammeurs

Facebook a fait un point d'étape sur sa bataille permanente contre les spammeurs. Outre les dispositions techniques, le site explique agir au niveau judiciaire pour les neutraliser. Selon le réseau social, près de 2 milliards de dollars ont été obtenus en décisions de justice.

C'est le revers de la médaille du succès. Apprécié des internautes, Facebook l'est aussi des spammeurs. Depuis son émergence en 2004, le réseau social doit composer avec une quantité astronomique de messages indésirables ciblant ses utilisateurs. Mais le site communautaire ne se laisse pas faire. Sur le plan judiciaire, la plateforme américaine a remporté quelques succès contre les spammeurs.

Dans un message publié ce vendredi sur la page Facebook Security, l'un des ingénieurs en charge de l'intégrité du site, Matt Jones, a indiqué que le site a d'ores et déjà "obtenu près de 2 milliards de dollars en décisions de justice contre les spammeurs". Cet effort sur le plan judiciaire vise à compléter les mesures techniques afin de limiter l'intérêt économique de ce type d'activité.

Facebook ne précise pas comment il a calculé ce montant. Celui-ci couvre-t-il les sommes effectivement récupérées par le réseau social au terme des procédures judiciaires ou inclut-il les amendes prononcées en justice mais que les spammeurs n'ont pas pu payer, par exemple pour insolvabilité ?

Par le passé, le site communautaire a en effet obtenu des jugements spectaculaires contre des spammeurs mais ces derniers se sont avérés incapables de payer les amendes prononcées.  En novembre 2008, Facebook a par exemple réussi à faire condamner un spammeur canadien à une amende de 873 millions de dollars. Un an plus tard, le site a obtenu une condamnation quasi-similaire contre un Américain qui s'était autoproclamé "roi du spam" (711 millions de dollars).

Selon Facebook, son effort contre les spammeurs se concentre surtout sur ceux qui vendent de faux "J'aime" aux entreprises et aux particuliers qui veulent donner l'illusion de la popularité en générant artificiellement de l'activité autour de leur page. Le réseau social assure que ce business est inefficace. Cela dit, Facebook peut-il dire le contraire, au risque de remobiliser les spammeurs ?