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Kazaa signe avec la RIAA et l'IFPI

L'accord intervient alors que Kazaa ne pèse plus rien sur la scène mondiale du P2P, mais il reste hautement symbolique. La RIAA, l'IFPI et Sharman Networks (l'éditeur de Kazaa) ont signé un accord à l'amiable pour mettre fin aux procès et rendre Kazaa entièrement légal.

Finalement le long procès qui opposait l'industrie culturelle à Kazaa aura une fin, et elle se passera hors des tribunaux. Jeudi, l'industrie du disque représentée par son lobby américain (la RIAA) et son lobby international (l'IFPI) a annoncé la conclusion d'un accord avec l'éditeur de Kazaa, Sharman Networks. "Aux termes de l'accord, Kazaa a accepté de payer une somme substantielle en dédommagement pour les maisons de disques qui ont entrepris des actions judiciaires pour faire arrêter les infractions au droit d'auteur sur le réseau de Kazaa", ont indiqué les deux organisations dans un communiqué commun. "Kazaa installera également une technologie de filtrage pour s'assurer que ses utilisateurs ne puissent plus distribuer des fichiers qui enfreignent le droit d'auteur", ajoutent-ils. Il faut toutefois préciser que peu de monde continuait encore à violer les droits d'auteur sur Kazaa puisque la RIAA et l'IFPI ont signé avec un mort-vivant du P2P. Même si Kazaa fut il y a quelques années le roi du P2P, il a été depuis totalement surclassé par eMule et BitTorrent, deux logiciels open-source avec lesquels il sera impossible de signer.

De son côté Sharman Networks a indiqué que la "somme substantielle" en question était de 115 millions de dollars. C'est la somme la plus forte jamais déboursée dans un accord de ce genre avec l'industrie du disque. BearShare avait réglé 30 millions de dollars pour mettre fin à son procès, tandis que iMesh a profité d'un doute de la RIAA pour s'en sortir avec seulement 4,1 millions de dollars.

L'accord le plus cher de l'histoire du P2P

Le chèque met fin à un véritable feuilleton judiciaire qui a vu l'industrie du disque poursuivre Sharman Networks aux Etats-Unis, en Corée du Sud, à Taïwan et surtout en Australie, où le procès bloqué en appel fut particulièrement suivi. "Cette solution est la meilleure pour l'industrie du disque et pour les consommateurs. Tout le monde en sort gagnant", s'est félicité John Kennedy, président de la Fédération Internationale de l'Industrie Phonographique (IFPI). 

Nikki Hemming, la présidente de Sharman Networks, s'est quant à elle félicitée des beaux jours légaux qui s'offrent désormais à Kazaa. "Ca a été depuis très longtemps notre but pour Kazaa de jouer un rôle significatif dans le marché croissant de la distribution en ligne autorisée et de l'échange autorisé de contenus en utilisant des technologies P2P", rappelle-t-elle dans un communiqué distinct. "Et cet accord nous assure que nous allons travailler ensemble avec les fournisseurs de contenus pour le bénéfice des consommateurs, des entreprises et des artistes, conclue Hemming.

Kazaa paye donc 115 millions de dollars le droit d'avoir un catalogue de musique à distribuer légalement, et la RIAA peut quant à elle faire croire que les 115 millions sont une amende douloureuse infligée au méchant criminel qui devra maintenant se repentir. "Tout le monde en sort gagnant".