Alors que des mesures d'interdiction ont été prises dans les administrations chinoises quant à l'utilisation de Windows 8 et de certains antivirus étrangers, des rumeurs similaires concernant Apple sont apparues. Mais les autorités chinoises et l'entreprise américaine affirment que ce n'est pas le cas.

Ces dernières semaines, les efforts de la Chine pour exclure les appareils étrangers de ses administrations se sont intensifiés. Après la mise à l'écart de Windows 8, officiellement pour des raisons de sécurité et d'économie d'énergie, les autorités ont décidé de rejeter certaines solutions antivirus commercialisées par Symantec (USA) et Kaspersky Lab (Russie).

D'après Bloomberg, qui dit s'être appuyé sur des sources gouvernementales chinoises, de nouvelles mesures ont été édictées par Pékin pour exclure dix produits commercialisés par Apple, dont l'iPad, l'iPad Mini, le MacBook Air et le MacBook Pro. Ces derniers auraient été exclus de la liste des appareils pouvant être acquis par les administrations chinoises.

Il faut dire que les raisons de manquent pas, ne serait-ce que du point de vue de la sécurité.

En effet, des documents confidentiels sortis par Edward Snowden ont montré que la NSA n'hésite pas à détourner du matériel pour le piéger afin de pénétrer plus facilement dans les systèmes de la cible. Plus récemment, la remise en question de la sécurité d'iMessage et la découverte de curieux outils dans iOS ont posé de nouvelles questions.

Or, l'information rapportée par Bloomberg est inexacte. Le journal Le Monde indique que si les produits Apple ont effectivement été placés sur une liste de surveillance pour des raisons de sécurité des données, celle-ci n'a pas vocation à entraîner leur bannissement des administrations chinoises. Apple et Pékin ont en tout cas démenti l'information de Bloomberg.

Il n'est toutefois pas inconcevable de penser qu'une telle mesure soit prise un jour. D'abord parce que des mesures de ce type ont d'ores et déjà été mises en place et d'autre part parce que les nombreuses publications ayant trait à la NSA ont mentionné Apple comme étant l'un des partenaires du programme PRISM. Ce qui, du point de vue de Pékin, ne joue pas en sa faveur.


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