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King abandonne ses prétentions contre Bubblies

King, l'éditeur de Candy Crush et Bubble Witch, a fait savoir qu'il renonçait finalement à s'opposer à l'exploitation du nom "Bubblies" par le groupe de rock toulousain.

Tout est bien qui finit bien pour le groupe de rock toulousain Bubblies, qui livrait bataille contre King depuis près d'un an pour avoir le droit de (re)déposer son nom de scène à l'INPI. Alors que l'éditeur de Candy Crush s'était opposé à la demande en estimant qu'elle portait atteinte à sa marque Bubble Witch Saga, King a finalement plié face à la pression médiatique qui a été très forte ces dernières 48 heures.

"Notre avocat vient de nous annoncer que King.com suspendait la procédure INPI sans possibilité de la relancer !", annonce le groupe dans un communiqué. "Un grand merci à toutes les personnes qui nous ont soutenu et qui ont participé à cette lutte. Nous n’y serions jamais arrivés sans vous !".

L'avocat des Bubblies, Me Stanley Claisse, précise dans son courrier (ci-dessous) que King garde bien sûr la possibilité d'agir pénalement sur le terrain de la contrefaçon si le groupe de rock venait à contrefaire les marques du groupe, par exemple en mettant en ligne une version dérivée de Bubble Witch — ce qui n'est certainement pas leur intention.

Ce n'est pas la première fois que King doit ainsi renoncer à des prétentions disproportionnées. Aux Etats-Unis, l'éditeur de jeux vidéo avait exigé l'exclusivité du mot "Candy" sur les boutiques d'applications en ligne comme l'App Store, avant d'être contraint à abandonner sa demande qui avait fait grand bruit. En suivant la même démarche en France pour "Bubble Witch", King montre qu'il n'est pas prêt à sacrifier totalement son image de marque et à aller jusque devant les tribunaux pour imposer sa vision monopolistique du vocabulaire.

En début d'année, le PDG de King, Riccardo Zacconi, avait publié une lettre ouverte pour préciser sa politique en matière de propriété intellectuelle"Nous essayons simplement d'empêcher les autres de créer des jeux qui tirent injustement profit de notre succès", avait-il tenté d'expliquer. "La vérité est qu'il n'y a rien de très inhabituel dans le dépôt d'une marque impliquant un nom commun dans le cadre d'une utilisation spécifique. Pensez au Time , à Money , à Fortune, à Apple et à Sun, pour ne citer que quelques exemples".