Le Parti pirate en ordre de bataille pour les élections européennes
Les élections municipales françaises se sont achevées, et les Français sont déjà appelés à un prochain scrutin. Fin mai auront lieu les élections européennes et le Parti pirate compte bien y participer.
Cap sur le scrutin européen.
Le Parti pirate s'est donc mis en ordre de bataille pour ce nouveau rendez-vous démocratique. Il y a deux semaines, ses partisans se sont retrouvés à Bruxelles pour fonder le Parti pirate européen. Sa présidence a été confiée à Amelia Andersdotter qui est députée européenne suite aux élections de 2009.
En 2009, le Parti pirate avait réussi un véritable exploit en obtenant 7,4 % des suffrages (environ 200 000 voix) lors des élections européennes précédentes, lui permettant de faire son entrée au Parlement. À l'époque, le traité en vigueur dans l'Union européenne était celui de Nice, qui attribuait dix-huit sièges à la Suède. Seul l'un d'eux revenait au Parti pirate.
Par pur choix tactique, c'est le plus expérimenté Christian Engström qui avait été choisi pour représenter la formation à Bruxelles. Mais le Traité de Lisbonne est ensuite entré en vigueur. Celui-ci a accordé deux sièges supplémentaires à la Suède, dont un fut attribué au Parti Pirate. Amelia Andersdotter est alors devenue la plus jeune eurodéputée.
Le Parti pirate français fera-t-il bonne figure lors des élections européennes ? Et le Parti pirate suédois, qui avait bénéficié d'un contexte politique très favorable et profité indirectement du procès de The Pirate Bay pour percer dans l'opinion publique, parviendra-t-il à se maintenir au parlement ? La réponse dans deux mois.