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Bouygues fait monter les enchères pour acquérir SFR

Bouygues Telecom a révisé son offre jeudi soir, en proposant 1,85 milliard d'euros de plus pour acquérir SFR. L'opérateur a également mobilisé des partenaires économiques afin de convaincre Vivendi de ne pas céder SFR à Numericable. Mais Vivendi a écarté la proposition du groupe.

Bouygues Telecom n'a pas encore dit son dernier mot. Mis à l'écart par Vivendi qui lui a préféré Numericable dans le dossier SFR, l'opérateur vient de tenter le tout pour le tout en annonçant jeudi soir une nouvelle offre (.pdf) de rachat. Celle-ci comprend en particulier une hausse substantielle du cash qui sera versé à Vivendi si ce dernier retient finalement la proposition du groupe.

Concrètement, Bouygues Telecom propose désormais 13,15 milliards d'euros en cash pour acquérir SFR, soit 1,85 milliard d'euros de plus que le montant initial. En comparaison, l'offre de Numericable inclut une partie numéraire qui s'élève à 11,75 milliards d'euros. En revanche, l'entreprise de Martin Bouygues a réévalué la part du capital qui reviendrait à Vivendi si son projet était choisi.

Alors que l'opérateur proposait à Vivendi de conserver 46 % des parts de la coentreprise qui verrait le jour une fois le rapprochement entre Bouygues et SFR achevé, il propose désormais 21,5 % du capital. De son côté, Numericable propose une participation plus importante (32 %). Or, Vivendi souhaite justement obtenir plus de cash et une participation moins élevée, rappelle Le Figaro...

Soucieux de faire pencher la balance de son côté, Bouygues annonce également s'être entouré de plusieurs alliés de poids pour convaincre Vivendi de revenir sur sa décision. L'entreprise prévient également que "d’autres investisseurs pourraient également participer pour proposer à Vivendi l’acquisition du solde de sa participation résiduelle".

Des grandes entreprises et des partenaires institutionnels devraient ainsi rejoindre l'aventure en participant au capital de la future coentreprise SFR-Bouygues, dont la famille Pinault, JCDecaux Holding et la Caisse des Dépôts et Consignations. En outre,le groupe sait qu'il peut compter sur le soutien du gouvernement, qui est particulièrement hostile au rachat de SFR par Numericable.

La surenchère de Bouygues Telecom aura-t-elle raison de l'intransigeance de Vivendi dans le dossier SFR ? Rien n'est moins sûr. Dans un communiqué publié jeudi soir, Vivendi a certes confirmé "avoir reçu aujourd’hui une nouvelle offre de Bouygues concernant SFR", mais a rappelé que des "négociations exclusives" avec Altice (qui détient Numericable) ont été enclenchées.

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