Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

BitTorrent bientôt accéléré par les FAI ?

La nouvelle version de BitTorrent, baptisée "Allegro", introduit un protocole qui permet aux fournisseurs d'accès à Internet de mettre en cache des fichiers échangés.

La mise en cache des données est une technique employée depuis bien longtemps par les fournisseurs d'accès à Internet pour économiser de la bande passante et accélérer le traffic pour leurs abonnés. Lorsque une page internet est mise en cache, l'internaute n'a pas besoin de sortir du réseau de son FAI pour demander au serveur du site souhaité le contenu d'une page page. Si elle est mise en cache, la page est délivrée automatiquement par le fournisseur d'accès à Internet, qui économise le coût d'un transit externe.

Mais avec le P2P, cette technique de mise en cache est profondémment mise à mal. Par nature, les réseaux peer-to-peer sont tissés d'adresses IP à adresses IP, entre chaque utilisateurs. Le traffic externe est permanent. Or lorsque ces réseaux P2P sont seuls responsables de plus de 60% du traffic internet (selon CacheLogic), les FAI ont tout intérêt à trouver des solutions.

C'est ainsi que BitTorrent a discuté avec des fournisseurs d'accès du monde entier pour convenir d'un nouveau protocole qui permet aux FAI de mettre en place des serveurs cache dédiés au réseau P2P. Ce Cache Discovery Protocol est apparu dans la dernière version du client officiel, BitTorrent 4.2.0, et pourra être reconnu par les clients. "Si un fichier apparaît fréquemment sur le réseau, le cache le stocke pour que le fichier soit diffusé par le réseau plutôt que par les pairs", explique Ashwin Navin, le président de BitTorrent.

Reste aux FAI à implanter ce protocole sur leurs réseaux. Le texte de la loi DADVSI prévoit une exception qui autorise les fournisseurs d'accès à reproduire les œuvres protégées par le droit d'auteur à des fins de caching. Il n'y a donc aucun obstacle juridique à leur mise en place en France.