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L'UE injectera 1 milliard d'euros pour les réseaux et services numériques

Le Parlement européen a approuvé mercredi la proposition de la Commission européenne, qui souhaite injecter 1 milliard d'euros pour dynamiser les investissements dans le numérique. L'enveloppe a cependant été divisée par neuf par rapport aux prétentions initiales.

Le Parlement européen a adopté mercredi une proposition de la Commission européenne, qui permettra de dégager un budget de 1 milliard d'euros destiné à soutenir des projets numériques et le développement de réseaux à très haut débit à travers l'Europe.

"Selon la proposition soutenue aujourd'hui par le Parlement européen, la majorité des fonds soutiendra des services numériques telles que des infrastructures, des plateformes paneuropéennes, et des services publics transfrontaliers comme l'e-Procurement, l'e-Santé, ou l'Open Data", explique la Commission dans un communiqué.

15 % du budget, soit 150 millions d'euros, ont été affectés au développement de réseaux haut-débits, un tiers au moins des projets soutenus devant viser un débit d'au moins 100 Mbps.

L'adoption du budget est cependant un très fort recul par rapport aux ambitions initiales de la Commission. En 2011, elle avait présenté un plan baptisé "Mécanisme pour l'interconnexion en Europe", qui prévoyait 9,2 milliards d'euros pour soutenir les investissements dans le très haut débit, et dans les services numériques paneuropéens. Le but était alors de faire levier. "En se fondant sur des estimations prudentes, la Commission estime que le financement de l'infrastructure de réseau pourrait susciter des investissements d'une valeur supérieure à 50 milliards €", avait-elle expliqué à l'époque. Les fonds devaient permettre de développer non seulement les réseaux, mais aussi des services comme la carte d'identité électronique, des marchés publics électroniques, ou des dossiers médicaux électroniques.

Or en février 2013, le Conseil européen avait tranché dans le vif en réduisant les prétentions de la Commission à 1 milliard d'euros seulement pour le volet numérique du Mécanisme pour l'interconnexion en Europe. "La Commission a dû fondamentalement réorienter ses plans", reconnaît-elle volontiers.