Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

L'imposture nommée Morpheus 2

Comme on dit, la première impression est souvent la bonne, et ce n'est pas l'arrivée de Morpheus 2 qui va contredire l'adage. En effet, nous émettions dans notre actualité du 17 août 2002 nos doutes et surtout nos critiques à l'encontre du "nouveau" client de StreamCast Networks. Aujourd'hui, celles-ci sont non seulement fondées, mais plus importantes encore que nous ne pouvions l'imaginer.

Avant sa sortie, Morpheus 2 était annoncé comme une grande révolution dans le monde du peer to peer, et la couverture médiatique qui a suivi n'a fait que démontrer l'efficacité de ce formidable coup de bluff monté par les anciens clients du protocole FastTrack.

En effet, nous mettions en évidence dans ces mêmes lignes l'étrange ressemblance esthétique de Morpheus 2 avec son concurrent LimeWireMais notre confrère américain Slyck.com a contacté les développeurs de LimeWire, qui affirment que l'interface graphique de Morpheus est en réalité reprise du client open-source FurtherNet.

Bien plus grave, Morpheus 2 serait entièrement basé sur le code open-source (libre de droits) de Jtella, un client Gnutella dont la dernière mise à jour date du 10 octobre 2001, c'est-à-dire juste avant la mise en place vitale des supernodes sur le réseau. Morpheus 2, qui se disait révolutionnaire, serait ainsi bâti sur une ancienne architecture Gnutella néfaste pour l'ensemble du réseau. Or en moins d'une semaine, Download.com compte déjà près d'un million de téléchargements, aidés par la popularité passée du client et le battage médiatique qui a accompagné sa renaissance. Les utilisateurs semblent tout de même heureusement savoir faire la part des choses puisqu'il recueille sur ledit site 70% d'opinions défavorables.

Et que dire encore de l'aspect moral ? Sans complexe, StreamCast quitte un protocole commercial à qui il louait (cher) les services, et s'installe sur un protocole open-source, totalement gratuit. En reprenant entièrement le travail de développeurs bénévoles, StreamCast n'a fait qu'y ajouter sa petite touche personnelle : de la publicité et de l'égoïsme.