La Commission européenne tient à faire du Vieux Continent la région en pointe sur la 5G.  Cette semaine, un partenariat public-privé (PPP) a été annoncé avec un budget initial de 700 millions d'euros pour la période 2014 – 2020. Outre le très haut débit mobile, Bruxelles a lancé sept autres PPP sur des secteurs d'avenir.

L'Europe ne doit pas être en retard sur la 5G. La Commission européenne, qui veut faire du Vieux Continent un acteur majeur dans les "réseaux avancés pour l'Internet du futur" est donc en train de multiplier les initiatives. Dernière annonce en date, le lancement d'un partenariat public-privé contractuel (cPPP) qui sera doté d'un budget de 700 millions d'euros pour la période 2014-2020.

"Le défi pour le partenariat public-privé 5G (5G PPP) est d'assurer le leadership de l'Europe dans les domaines particuliers où le Vieux Continent est fort ou dans ceux où il y a la possibilité de créer de nouveaux marchés comme les villes intelligentes, la e-santé, les transports intelligents, l'éducation, les divertissements et les médias", explique la Commission dans sa brochure (.pdf).

Outre les crédits publics débloqués par la Commission européenne, le partenariat public-privé 5G sera soutenu par un apport équivalent en provenance du secteur privé. "En plus de cela, l'industrie des télécommunications investira à l'extérieur du 5G PPP de cinq à dix fois ce montant dans des activités contribuant aux objectifs de ce PPP", poursuit Bruxelles.

Alors que l'Europe a raté le virage de la 4G, les instances dirigeantes de l'Union veulent rattraper le temps perdu. "D'accord, nous avons manqué la 4G et nous étions en pointe sur la 3G. Maintenant, emparons nous de la 5G", commentait début septembre Neelie Kroes, la commissaire en charge de la politique numérique. D'ailleurs, ce 5G PPP fait suite à une autre initiative qui a aussi mobilisé des fonds européens.

Le 5G PPP s'inscrit dans un programme plus large baptisé Horizon 2020. Outre la 5G, la Commission a initié sept autre partenariats public-privé sur les usines du futur (1,15 milliard d'euros), l'efficacité énergétique des bâtiments (600 millions), les véhicules verts (750 millions), la transformation durable (900 millions), la photonique (700 millions), la robotique (700 millions) et le calcul haute performance (700 millions).

Source : Numerama

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