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e-pharmacie : des consignes de sécurité données aux internautes

Suite à la plainte visant onze sites de pharmacie en ligne suspectés de vendre des médicaments contrefaits, le ministère de la santé a invité les clients à se montrer prudent lors de l'examen du site et à passer, autant que possible, par la liste officielle des officines autorisées à commercer en ligne. Mais cela pourrait ne pas être suffisant, obligeant alors la classe politique à envisager une approche plus directe, c'est-à-dire le blocage des sites.

Cette semaine, le Conseil national de l'ordre des pharmaciens a annoncé avoir porté plainte contre onze pharmacies en ligne, accusées de fraude. Ces plateformes, basées à l'étranger mais qui se font passer pour des sites français, sont en effet suspectées de vendre de nombreux médicaments contrefaits, ce qui pourrait mettre en péril la santé des éventuels clients français.

Soucieuse d'éteindre tout début de polémique, la ministre de la santé Marisol Touraine a publié ce jeudi un communiqué dans lequel elle rappelle les consignes de sécurité à respecter et les limites du feu vert accordé par le gouvernement à la vente de médicaments sur Internet. Ainsi, pour prévenir tout incident, il est vivement conseillé de passer par la liste officielle des sites autorisés à vendre des médicaments en ligne.

À cette occasion, les internautes sont invités à contrôler le site sur lequel ils comptent commander. Le site affiche-t-il l'identité du pharmacien ? Ses coordonnées ? Son numéro de licence ? L'adresse de l'agence régionale de santé dont dépend l'officine ? Car en effet, seuls les sites web adossés à une vraie boutique sont autorisés par l'administration. Tous les autres doivent être considérés avec prudence.

Le ministère de la santé souligne enfin que seuls les médicaments ne nécessitant pas d'ordonnance peuvent être vendus depuis une e-pharmacie. Ceux nécessitant une prescription médicale ne peuvent être commercialisés de la sorte. Si un site web en propose, cela signifie que ce dernier a toute les chances d'être une plateforme étrangère, donc vendant des produits potentiellement dangereux.

Mais que faire si un site étranger copie de fond en comble une plateforme française autorisée et acquiert des noms de domaine proches de celui de la cible ? Sans doute que la classe politique finira par suggérer le blocage au niveau des FAI des sites de pharmacie illicites. C'est une proposition qui revient parfois sur les questions de santé, incluant la cigarette, la pilule ou encore la GPA.