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Vivendi se débarrasse d'Activision Blizzard pour éponger ses dettes (MàJ)

Vivendi se concentrera désormais sur le divertissement et les médias. Le conglomérat français a annoncé une opération à 8,17 milliards de dollars qui lui permettra de sortir du capital d'Activision Blizzard. Sa participation va ainsi passer de 61 à 12 %. Ainsi, Vivendi va pouvoir réduire considérablement le poids de sa dette.

Mise à jour - L'opération annoncée en juillet par Vivendi est aujourd'hui finaliséeL'entreprise a cédé 85 % de ses actions dans Activision Blizzard pour 8,2 milliards de dollars.

La société en conserve encore 12 %, soit près de 83 millions d'actions de sa filiale de jeux vidéo.

Sujet du 26 juillet - Une page se tourne dans la relation entre Vivendi et Activision Blizzard. La multinationale française, très active dans la communication et le divertissement, a décidé de prendre ses distances avec le studio américain en réduisant très fortement sa participation au capital. Vivendi, qui détient actuellement 61 % de l'éditeur, n'en conservera au final que 12 %.

La décision de Vivendi n'est pas du tout une surprise, dans la mesure où le groupe a évalué depuis deux ans divers plans pour réduire sa dette. Parmi les pistes envisagées, il y avait celle consistant à céder une ou plusieurs filiales. D'autres projets, évoqués un temps, n'ont pas été concrétisés, à l'image de la cession de SFR. Désormais, il est question d'introduire l'opérateur en bourse.

L'opération, qui s’achèvera cet automne, a nécessité 8,17 milliards de dollars, soit près de 6,15 milliards d'euros. À noter que la majorité (5,83 milliards de dollars) est acquise par Activision lui-même tandis que le reliquat (2,34 milliards de dollars) est acheté par un groupe d'investisseurs dont sont membres Robert Kotick (le PDG d'Activision) et Brian Kelly (co-président d'Activision).

Pour Vivendi, la transaction va lui permettre d'alléger considérablement le poids de sa dette (environ 16 milliards de dollars). Si en plus l'on rajoute les négociations exclusives avec Etisalat pour la cession de sa participation dans Maroc Telecom, le conglomérat français a de quoi effacer son ardoise. De son côté, Activision Blizzard s'offre une indépendance en se libérant de sa maison-mère.

Vivendi avait acquis la majorité du capital d'Activision Blizzard en 2007, en profitant de la faiblesse du dollar pour atteindre son objectif. Ce faisant, la multinationale a mis la main sur l'un des studios les plus rentables au monde, avec des titres phares comme Guitar Hero, Call of Duty, Warcraft, StarCraft ou encore Diablo.