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PRISM : Yahoo tente à son tour de calmer le jeu

Yahoo se livre lui aussi à un exercice de transparence. L'entreprise a communiqué quelques informations sur les requêtes FISA envoyées par le gouvernement, tout en lui demandant l'autorisation d'être plus transparente encore. Auparavant, Microsoft, Facebook et Apple se sont livrés à un exercice similaire.

Suite à la médiatisation des différents programmes de surveillance opérés par la NSA, les principales entreprises américaines du secteur Internet s'efforcent de se montrer transparentes sur leurs relations avec les autorités américaines. Après Microsoft, Facebook et Apple, c'est maintenant au tour de Yahoo de livrer quelques statistiques sur les demandes de renseignement faites par Washington.

Au cours des six derniers mois, c'est-à-dire entre le 1er décembre 2012 et le 31 mai 2013, Yahoo affirme avoir reçu entre 12 000 et 13 000 requêtes gouvernementales. D'après le portail américain, ces demandes incluent des décisions FISA (Foreign Intelligence Surveillance Act) mais aussi des enquêtes criminelles concernant des fraudes, des homicides ou encore des enlèvements.

Yahoo reconnaît que cette fourchette est imprécise. "Comme toutes les autres compagnies, Yahoo ne peut pas légalement révéler pour le moment le nombre de requêtes FISA car ces chiffres sont classifiés ; toutefois, nous demandons instamment au gouvernement fédéral de reconsidérer sa position sur le sujet" écrit l'entreprise, dans un courrier signé par Marissa Mayer, la PDG, et Ron Bell, le directeur juridique.

Le New York Times rappelle que Yahoo a cherché à contester en justice les demandes gouvernementales faites dans le cadre du FISA. Pour le portail, ces requêtes étaient inconstitutionnelles et violaient le quatrième amendement de la constitution des États-Unis. Yahoo a néanmoins perdu son procès, le tribunal estimant les inquiétudes du groupe "exagérées". Yahoo a ensuite rejoint PRISM (le 12 mars 2008, selon le graphe).

Yahoo, comme les autres entreprises impliquées dans le controverse, s'efforce de conserver la confiance de ses usagers. La société assure qu'elle demandera au gouvernement l'autorisation de communiquer plus d'informations sur les requêtes FISA, estimant que la démocratie implique que les dirigeants se montrent responsables et rendent des comptes.