Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Le Conseil national du numérique complété de 4 parlementaires

Christian Paul (PS), Laure de la Raudière (UMP), Bruno Retailleau (UMP) et Pierre Camami (PS) sont les quatre parlementaires désigné par les présidents de l'Assemblée Nationale et du Sénat pour participer à la fixation du programme annuel du Conseil National du Numérique.

La composition du Conseil National du Numérique se précise. Alors que l'on connaissait déjà les 30 membres titulaires du CNNum, le gouvernement a publié la semaine dernière l'arrêté qui désigne les quatre parlementaires qui participeront à la formation élargie du CNNum. Selon le décret du 13 mars 2012 qui a modifié le mode de fonctionnement du Conseil, cette formation élargie doit adopter chaque année un programme de travail, après publication d'un projet soumis aux observations publiques pendant un mois.

L'arrêté prévoit ainsi la nomination pour trois ans des deux députés et deux sénateurs suivants :

Les trois premiers ne seront pas inconnus aux lecteurs de Numerama, puisqu'ils ont été très impliqués dans les débats parlementaires liés au numérique des ces dernières années, en particuliers ceux sur les lois DADVSI, Hadopi, LOPPSI, ou encore sur l'aménagement numérique du territoire. Laure de la Raudière s'est faite une spécialité du sujet de la neutralité du net, pour laquelle elle a présenté rapports et proposition de loi, tout comme Christian Paul, qui dans nos colonnes a appelé le gouvernement à légiférer sur la neutralité du net.

Plus discret médiatiquement, Bruno Retailleau n'en est pas moins un excellent connaisseur des sujets numériques, qui s'est opposé au filtrage sans pré-contrôle judiciaire. Farouche opposant à la loi DADVSI qui sacralisait les DRM, Bruno Retailleau a eu un avis plus nuancé contre Hadopi. En 2009, son nom avait circulé pour prendre la tête du secrétariat d'Etat au numérique.

Pierre Camani, enfin, nous est beaucoup plus inconnu. Elu en 2011, M. Camani s'est investi dans les sujets liés à l'aménagement numérique du territoire, le sénateur socialiste étant membre du groupe d'études communications électroniques et Poste du Sénat, et secrétaire de la commission du développement durable, des infrastructures, de l'équipement et de l'aménagement du territoire.

Outre les 4 parlementaires, le Gouvernement doit aussi nommer "cinq personnes investies localement dans le développement du numérique". Interrogé par PC Inpact, le cabinet de Fleur Pellerin assure qu'elles le seront "dans le mois".