Après Steam, au tour de Sony de s'intéresser à la vente de jeux vidéo encore en version alpha. L'un des représentants de Sony Amérique s'est montré ouvert à ce principe, qui peut soutenir les développeurs indépendants et les studios de petite envergure via le financement participatif.

La semaine dernière, Steam a lancé un nouveau programme de financement des jeux vidéo, baptisé Early Access. Comme son nom l'indique, il s'agit d'autoriser les joueurs à accéder immédiatement et en avant-première à titres en cours de conception, même si ceux-si sont encore truffés de bugs ou ne  disposent pas de toutes les fonctionnalités prévues par l'équipe de développement.

Valve, propriétaire de Steam, considère que cette initiative est bénéfique pour les joueurs et pour l'industrie. D'aucuns ont observé que le service n'est pas si différent de Kickstarter, une plateforme de financement collaboratif. Les joueurs déboursent une certaine somme, qui finance le développement du projet. En retour, ils peuvent donner leur avis et profiter du jeu tout de suite.

Cette démarche, d'autres semblent aujourd'hui vouloir s'en inspirer pour leur propre écosystème. À commencer par Sony Amérique. Le vice-président en charge  des relations avec les éditeurs et les développeurs, Adam Boyes, a ainsi confié à Joystiq que l'idée d'autoriser les joueurs à acheter des versions alphas de jeux pour y accéder immédiatement était à considérer.

Si un tel programme voit le jour du côté de Sony, il y aura néanmoins une règle à respecter : le jeu devra être un minimum stable afin d'offrir un semblant d'expérience au joueur. Si la vente de jeux en version alpha est envisagée, il n'est pas non plus question de proposer des coquilles vides ou des logiciels inutilisables. Selon Adam Boyes, un tel service est envisagé pour la PS3, la PS4 et la Vita.

En outre, ce financement participatif ne devrait concerner que les développeurs indépendants et les studios de petite taille. Les géants comme Electronic Arts, Blizzard, Activision, Ubisoft, Konami et autres Square Enix peuvent tout à fait mener à bien leurs projets sans l'aide financière du public. Ces derniers recherchent d'autres types de coups de pouce, comme le crédit d'impôt jeux vidéo.


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