Le dernier salon de l'étudiant à Paris a été l'occasion pour la Hadopi de faire sa promotion. L'autorité publique a en effet été invitée par une fédération étudiante, la FFBDE, pour qu'elle puisse présenter ses missions et sensibiliser le public à l'offre légale.

C'est un véritable rendez-vous pour les élèves. Chaque année, le magazine l'Étudiant organise partout en France des salons pour aider les jeunes à trouver la bonne orientation, choisir le bon établissement (université, grande école…) ou le type de formation (en continu ou via un apprentissage en alternance). Très fréquentés, ces salons sont aussi une vitrine pour les exposants, qui gagnent ainsi en visibilité.

Cette année, l'édition parisienne du salon – qui s'est déroulée cette semaine du 15 au 17 février – de l'étudiant a accueilli un participant un peu particulier. En effet, la Fédération Française des Bureaux des Élèves (FFBDE) a choisi d'accueillir la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) afin de présenter ses missions aux visiteurs.

Ont ainsi été détaillées les missions de la Hadopi, qui consistent à protéger les droits d'auteur et à soutenir le développement de l'offre légale. "Ce partenariat entre la Haute Autorité et la FFBDE s’inscrit dans la volonté de l’institution de sensibiliser le grand public, et plus particulièrement les étudiants, aux enjeux de la création dans l’ère numérique", explique la Haute Autorité.

Si la Hadopi n'a plus besoin d'être présentée, la FFBDE est en revanche peu connue du grand public. Il s'agit d'un réseau de "500 bureaux des étudiants adhérents, dont 80 % viennent d'écoles de commerce et d'ingénieur". Fondée en 2005, la FFBDE compte plusieurs partenaires dont le ministère de la culture et de la communication et l'éditeur de logiciels Panda Security.

La promotion des missions de la Haute Autorité au salon de l'étudiant est visiblement une première. Cependant, l'autorité publique songeait depuis quelques temps à participer à ce type d'évènement pour sensibiliser le public aux menaces que fait peser le piratage sur la création et la filière culturelle. Ainsi, la Hadopi avait l'intention de participer à Kidexpo pour sensibiliser les enfants au droit d'auteur.

Auparavant, la même Hadopi avait commandé un dessin animé pour expliquer son rôle aux enfants. Là encore, il s'agissait d'expliquer aux plus jeunes que le téléchargement illicite sur Internet est nuisible pour les artistes et à la créativité.


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