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Il poste la photo d'un jouet sur Facebook. La police débarque armée.

En Grande-Bretagne, la police est intervenue pour perquisitionner le domicile d'un internaute qui avait publié la photo d'une arme sur Facebook. Ou plutôt d'un jouet.

Nous connaissions les interventions de la police dues aux jeux vidéo, à l'image de cette dernière anecdote que nous racontions le mois dernier, d'une opération policière menée en Suède pour mettre fin à une fusillade... dont les bruits venaient de Call Of Duty. Nous connaîtrons désormais les interventions réalisées pour une simple photo qu'aucun agent de police n'a visiblement pris la peine de regarder.

Le Daily Mail rapporte en effet l'histoire à peine croyable d'un Britannique de 43 ans, Ian Driscoll, qui a vu cinq policiers débarquer chez lui, dont deux armés de mitraillettes, avec mandat de perquisition et la ferme intention de le mettre derrière les verrous. Les agents étaient venus saisir un mortier qui leur avait été signalé par un citoyen très inquiet, qui avait vu l'homme poser fièrement à côté de l'arme sur une photographie qu'il avait diffusée sur son profil Facebook.

Sauf que le mortier en question n'était qu'un jouet en plastique placé à l'arrière-plan d'une autre figurine en plastique, elle-même armée d'un faux mitrailleur et d'un chien de garde. N'importe qui regarde la photo voit immédiatement qu'il s'agit de jouets de quelques centimètres de hauteur, et non d'un dangereux arsenal. Mais les policiers britanniques ne l'ont pas vu, ou sont intervenus sans même prendre la peine de vérifier les déclarations de leur source.

"La figurine me ressemblait un peu, donc j'ai voulu la mettre comme image Facebook. Je n'avais même pas remarqué le mortier dans l'arrière-plan", explique Ian Driscoll, qui ajoute que les policiers et lui-même ont beaucoup ri après l'intervention.

"L'information nous avait été donnée de bonne foi, et nous avons agi avec de bonnes intentions", assure pour sa part la porte-parole de la police de Gloucestershire. "Nous sommes sûrs que la communauté préférerait que nous agissions rapidement suite à des informations de cette nature, au cas où il s'était agi d'une véritable arme".