La vente de brevets a permis à Kodak de récupérer pas moins de 525 millions de dollars. En outre, l'accord conclu permet à l'entreprise américaine de mettre fin à certains litiges liés à la propriété intellectuelle.

Ancienne gloire de la photographie argentique, Kodak est complétement passé à côté de la révolution numérique. Cette absence de vision a été fatale au groupe, qui a déposé le bilan en début d'année avant de se placer sous la protection de la loi américaine concernant les faillites. Depuis, la firme essaie de rebondir, notamment en monétisant son portefeuille de brevets.

Les titres de propriété intellectuelle appartenant au groupe ont ainsi été mis aux enchères, afin de résorber son passif et lui permettre de faire entrer de l'argent frais. Par la suite, Kodak souhaite en effet le réinvestir dans des domaines où la firme estime avoir une carte à jouer. Les brevets de Kodak concernent des technologies liées à la capture, à la manipulation et le partage d'images numérisées.

Selon un communiqué publié ce mercredi, Kodak est parvenu à monétiser fortement son portefeuille de brevets. L'accord prévoit que Kodak vende un ensemble de titres pour environ 525 millions de dollars (environ 394 millions d'euros), dont une partie sera payée par douze titulaires de licences de propriété intellectuelle regroupés au sein d'Intellectual Ventures et RPX Corporation.

En outre, le deal conclu entre Kodak et les deux entreprises intègre également un accord permettant de régler des litiges en cours avec plusieurs sociétés représentées par Intellectual Ventures et RPX Corporation. RPX Corporation est spécialisé dans la gestion de brevets et travaille avec Google, HTC, Microsoft, RIM, Samsung ou encore Sony. C'est également le cas d'Intellectual Ventures, proche de ces sociétés mais aussi d'Apple.


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