Lancé en mai aux USA puis étendu à tous en août, le graphe de la connaissance (Knowledge Graph) disposera bientôt d’une version française. Selon Google, son lancement est imminent.

Lancé en mai dernier aux États-Unis, le « graphe de la connaissance » (Knowledge Graph) est une nouvelle fonctionnalité ajoutée au moteur de recherche Google. Il s’agit pour l’entreprise américaine de fournir à l’internaute des informations factuelles encore plus rapidement, en les affichant directement dans le moteur de recherche, à côté des résultats d’une requête.

L’idée derrière le Knwowledge Graph est de ne plus indiquer où se trouvent les réponses mais de répondre directement aux questions, à la manière de Wolfram Alpha. Disponible depuis cet été à tous les internautes, le graphe de la connaissance va bientôt bénéficier d’une version localisée en français. Selon 20 Minutes, la version française de l’outil est sur le point d’être annoncé par Google.

« La recherche sur Internet est en train de se transformer de manière radicale. […] Le moteur de recherche comprend de mieux en mieux ce que demandent les internautes« , explique au quotidien Ben Gomes, vice-président en charge du moteur de recherche. Et à plus long terme, Google espère pouvoir répondre à des questions de plus en plus compliquées.

Pour l’heure, les informations affichées sont succinctes. Une recherche sur une personnalité retourne des données allant de la courte biographie aux caractéristiques physiques, en passant par les œuvres éventuellement réalisées et les grandes étapes de sa vie. Ces informations viennent de diverses sources, compilées par Metaweb Technologies, qui aurait plus de 200 millions d’entrées à disposition.

L’arrivée du Knowledge Graph inquiète passablement les éditeurs de sites web, qui craignent que les internautes cliquent moins souvent sur les liens du moteur de recherche s’ils obtiennent directement l’information. Cela pourrait alors se traduire par une baisse du trafic web. Avec une chute de l’audience, les revenus issus de la publicité baisseraient alors mécaniquement.

Une perspective que Ben Gomes écarte, évidemment. « On ne fournit que quelques éléments essentiels […] Ces données sont une porte d’entrée vers d’autres éléments du web« , explique-t-il à 20 Minutes. Des liens sont d’ailleurs présents pour permettre à l’internaute d’approfondir le sujet s’il veut obtenir davantage d’informations.


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