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Taxe Google pour la presse : c'est mal ? non, c'est pire

Non seulement la presse française veut que Google paye pour référencer ses articles, mais elle souhaite aussi bénéficier du droit exclusif de dire qui peut reproduire des bouts d'articles (même une phrase ou deux), sous peine de 300 000 euros d'amende et 3 ans de prison pour les contrevenants.

Ils sont devenus fous. Depuis plusieurs semaines, la presse quotidienne nationale a mis en branle un lobbying intensif auprès du Gouvernement de Jean-Marc Ayrault, pour obtenir que Google et l'ensemble des services d'indexation de pages web paye une taxe sur les liens hypertextes, à l'instar de ce que prévoit le gouvernement allemand. L'idée vise à apporter une nouvelle source de financement aux seuls sites de presse qui se plaignent d'être référencés par Google, mais qui ne survivraient pas s'ils ne l'étaient pas.

Pire, le projet viserait à taxer les clics, permettant aux organismes de presse d'être payés deux fois : par la publicité vue par le lecteur, et par le moteur de recherche qui les a conduit vers cette publicité.

Le site Télérama a publié vendredi soir le projet de loi pré-mâché qu'a envoyé au Gouvernement l'association IPG, créée par les quotidiens en mai 2012 au moment de l'élection de Français Hollande, pour incarner leur lobbying.

Il ressort du texte révélé que les journaux veulent :

Et le pire, c'est qu'étant donné le lobbying exercé, l'on arrive pas à se dire que ce projet finira dans une poubelle. Alors que c'est bien la seule place qu'il mérite, n'en déplaise à Claude Soula.

D'ailleurs, citant les impressions "en off" du ministère de la Culture, Télérama rapporte qu'il se dit que "en l’état, ça ne va pas être possible". Manière de dire qu'il y a un possibilité de négociation pour arrondir les angles.