Le fondateur de MegaUpload a fait savoir mardi que son nouveau service proposera un « réseau global massif » exploitable via une API, mais qu’il exclurait les utilisateurs Américains.

Fermé en début d’année suite à l’opération de police menée conjointement par le FBI et la Nouvelle-Zélande, MegaUpload va être relancé dans les prochaines semaines ou les prochains mois, sans doute sous un nouveau nom. Il y a deux semaines, Kim Dotcom a annoncé que le nouveau MegaUpload serait « plus gros, plus sûr, plus rapide, 100 % sûr et inarrêtable« , et qu’il serait lancé cette année.

Aujourd’hui, le fondateur du service d’hébergement de fichiers a annoncé qu’une API serait proposée aux développeurs qui souhaitent bâtir leurs propres services grâce aux fonctionnalités offertes par le successeur de MegaUpload. « Développeurs, préparez-vous. La Mega API va fournir des pouvoirs incroyables. Notre API et vos Mega outils vont changer le monde« , promet Kim Dotcom sur Twitter.

Si le message de Dotcom reste énigmatique sur le contenu de la boîte à outils, elle livre un indice de poids. Qui dit API dit centralisation. Il ne semble donc pas question de recourir entièrement au P2P, comme permettait de le penser la promesse d’un MegaUpload « inarrêtable ».

Le nouveau service semble davantage s’inspirer des plateformes d’hébergement en cloud d’Amazon ou de Google, mais avec une spécificité non négligeable.

« Nous construisons un réseau global massif« , explique Dotcom. Mais « tous les hébergeurs non-américains pourront se connecter aux serveurs et à la bande passante« , ajoute-t-il. Ainsi, Kim Dotcom souhaite visiblement exclure les utilisateurs Américains, probablement pour mettre son service à l’abri des foudres du FBI, et du Patriot Act qui autorise les autorités américaines à consulter les données hébergées.

Dans un autre message, Kim Dotcom précise que le service offrira gratuitement un chiffrement « en un clic » de tous les transferts de données afin de garantir à ses futurs utilisateurs la confidentialité qu’ils attendent. 

Avec sa gouaille habituelle, Dotcom en profite pour rouler des mécaniques en expliquant qu’ils « s’en sont pris à la mauvaise personne. Je vais mettre le monde sans dessus dessous. Le pouvoir au peuple. Bye bye Echelon (le programme de surveillances des communications électroniques mis en place par les Etats-Unis, ndlr). Salut à toi, liberté« .

Pour le reste, il faudra attendre d’avoir davantage de détails.


Vous voulez tout savoir sur la mobilité de demain, des voitures électriques aux VAE ? Abonnez-vous dès maintenant à notre newsletter Watt Else !