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4 hommes arrêtés pour avoir distribué un logiciel de copie de DVD au Japon

Il suffit de se balader dans les kiosques pour constater, chaque mois, que les magazines proposant encore des logiciels de copie de DVD sont légion en France. Mais au Japon, ils devraient rapidement disparaître. La police japonaise a arrêté quatre hommes qui ont commis le terrible délit de diffuser un magazine incluant un guide de contournement des protections des DVD qui empêchent, par exemple, de copier un film que l'on a acheté vers la mémoire interne de son iPad.

Le mois dernier, le Japon a adopté une nouvelle loi de protection contre le piratage, très sévère, qui accroît les sanctions pénales en cas de téléchargement illégal sur Internet. La loi japonaise "pour la prévention de la concurrence déloyale" (sic) interdit aussi toute diffusion d'outils de contournement de mesures techniques de protection. Mais si en France une telle loi existe depuis 2006 avec la loi DADVSI, il faut croire que les autorités japonaises prennent la chose beaucoup plus au sérieux.

Le Yomiuri Online rapporte en effet que quatre employés d'un éditeur de presse, dont un dirigeant, ont été arrêtés mardi dernier par la police, pour avoir continué à vendre sur leur site internet un magazine vieux de plusieurs mois, fourni avec un DVD-Rom dans lequel figuraient des outils destinés à faire sauter la protection CSS des DVD. Les films traités avec le logiciel adéquat peuvent alors être copiés, officiellement pour l'usage personnel de la personne qui réalise la copie. 

"Les quatre hommes ont été prétendument impliqués dans la vente d'un guide décrivant comment copier des DVD", raconte le journal japonais. "Parmi les 18.500 copies du livre qui ont été imprimées en décembre dernier, environ 4 000 ont été vendus".

Avant l'action policière, deux avertissements auraient été envoyés à l'éditeur Sansai Books par trois organisations professionnelles, sans réaction. Sans doute l'éditeur ne pensait-il pas que la police prêterait ses renforts à l'action de l'industrie cinématographique, qui paraît totalement anachronique et inutile.