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La RIAA réclame une signature sur le streaming

Changement d'article à la une de Ratiatum, mais maintiens du même sujet d'actualité. Après la diffusion massive de StreamRipper, c'est aujourd'hui au tour de la RIAA de répliquer en demandant à l'indutrie d'inscrire en filigrane une signature des fichiers diffusés en streaming par les radios en ligne. La demande en a été faite mercredi lors d'une réunion au ministère américain du Commerce, troublé par l'intervention d'une douzaine de défenseurs de la copie privée.

Grâce à des logiciels comme StreamRipper, il est devenu très facile à un internaute de copier des dizaines d'heures de musiques diffusées par les radios en ligne. Devant ce qu'elle recent comme une menace, la très influante association américaine de défense des droits de l'industrie du disque (RIAA: Recording Industry Association of America) a réuni une table ronde autour de laquelle étaient assis les principaux représentants du monde hardware et logiciel.

Décrivant le principe après la réunion, Mitch Glazier a indiqué que "le périphérique dirait qu'il s'agit de contenu diffusé non autorisé à la redistribution". Si ce projet voyait le jour, les prochains matériels et logiciels vérifieraient s'il s'agit ou non de contenu prévu pour être diffusé uniquement en temps réel, auquel cas l'enregistrement demeurerait impossible. Consciente du fait que l'industrie hardware refusera de perdre des clients à cause de tels procédés, la RIAA a déjà obtenu l'appui du sénateur Fritz Hollings qui a déposé en début d'année un projet de loi ratifiant ces mesures. De quoi rappeler à nos mémoires l'inquiétant projet Palladium porté par Microsoft (voir notre actualité du 24 juin 2002).

Fâchés de ne pas voir de représentants des consommateurs invités à cette réunion, le groupe NYFF (New York Fair Use) s'y est lui-même invité en faisant irruption dans la salle. Défendant le fair-use (droit à la copie privée), leur leader Vicenzo a obtenu un tour de parole grâce auquel il a pu exprimer l'avis de nombre d'internautes lésés, sans doute en vain. Le fondateur de la license GNU, également présent, n'a cependant pas eu le même privilège.