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Les USA veulent punir la vente de technologies de filtrage aux dictatures

Après l'Union européenne, c'est au tour des USA de prendre position contre la vente de technologies servant à opprimer les populations. Le président américain compte en particulier sanctionner les entreprises proposant des matériels de filtrage et de surveillance aux régimes autoritaires.

C'est un engagement qui a le mérite d'aller dans le bon sens. Alors que les pressions occidentales sur l'Iran et la Syrie n'ont jamais été aussi fortes, Barack Obama a annoncé de nouvelles mesures pour limiter l'accès aux technologies destinées à filtrer et surveiller les réseaux de télécommunications. En particulier, le président américain veut sanctionner les entreprises du secteur commerçant avec les régimes autoritaires.

Au cours de son allocution au musée du Mémorial de l'Holocauste à Washington, Barack Obama a jugé que ces technologies ne devaient pas servir à asservir les populations. Ce qui est évidemment une position que le président se doit de respecter. Sauf que celui-ci a sans doute oublié que plusieurs entreprises américaines ont justement vendu des dispositifs répressifs à des gouvernements peu fréquentables.

The Atlantic Wire rappelle par exemple que Hewlett-Packard, Blue Coat System et NetApp ont fourni d'une façon ou d'une autre des matériels qui ont servi à surveiller et opprimer les Syriens. Ce ne sont évidemment pas les seules. Des sociétés comme Nokia, Siemens, Amesys, Cellusys, Area SpA, Creativity Software ou encore McAfee ont toutes été accusées de frayer avec des régimes autoritaires.

Sont concernées par les mesures américaines les sociétés et les personnes qui ont vendu, loué ou fourni, directement ou non, des biens, des services ou des technologies à l'Iran ou à la Syrie afin de servir à perturber, surveiller ou pister des informations ou des personnes sur les réseaux de télécommunications, en totale violation avec les libertés fondamentales.

La décision de Barack Obama arrive dans le sillage de celle de l'Union européenne, qui début décembre et mi-avril a tenu à marquer son opposition à la vente de technologies de filtrage et de surveillance des réseaux de télécommunications, en interdisant l'export de ces matériels à l'Iran et à la Syrie.