Le sport est toujours un grand moteur de consommation de produits audiovisuels. Dès qu’une coupe de monde de football pointe le bout de son stade, les ventes de téléviseurs explosent et les abonnements aux chaînes de télévision payantes dédiées à l’évènement foisonnent. Les industriels et les grands diffuseurs l’ont bien compris ; depuis la coupe d’Europe en 2004, tous les grands évènements sportifs sont intégralement filmés en haute définition.
Les bouquets payants de BSkyB, Premiere, CanalSat, Sky Italia et TPS ont annoncé qu’ils mettraient en place la haute-défition avant le rendez-vous sportif d’Allemagne de 2006. « La TVHD aura un impact important sur l’industrie européenne de télédiffusion pendant les dix prochaines années« , indique Euroconsult, « et le temps de lancer de nouvelles stratégies pour les acteurs du marché pourrait progressivement remodeler les parts de marchés sur la chaîne de valeur de la télévision, à la fois aux niveaux de la fabrication, du contenu et de la diffusion« .
Pour prétendre au label européen de qualité « HDTV Ready », les téléviseurs candidats doivent afficher au minium 720 lignes de résolution verticale, offrir un format supérieur à 4/3 (14/9, 16/9, 2,35), et disposer d’une prise DVI ou HDMI. De quoi séduire les consommateurs de plus en plus tentés par les joies du Home Cinema. Mais il y a un revers. Pour être « HDTV Ready », le téléviseur doit également être compatible avec le système anti-piratage HDCP. Développé par Intel, le HDCP permet d’authentifier les appareils reliés à l’écran et de crypter la transmission vidéo pour empêcher qu’elle soit compromise et copiée sans autorisation. Certains titulaires de droits pourront même refuser de délivrer un programme sur un écran qui ne supporte pas le HDCP.
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