Plusieurs entreprises incluant Microsoft ont engagé une action en justice contre Google+, le jeune réseau social du géant du net. Si les motivations de ces sociétés sont encore floues, la présence de Microsoft parmi les plaignants peut s’expliquer par les liens étroits que la firme a tissé au fil des ans avec Facebook… qui est un concurrent direct de Google+.

Du fait de sa prééminence dans de nombreux secteurs relatifs à Internet et aux nouvelles technologies, Google est la cible toute trouvée d’entreprises qui subissent sa concurrence implacable. Que ce soit dans la recherche en ligne ou dans la vidéo, dans la publicité ou les O.S. mobiles, la firme de Mountain View est régulièrement suspectée de ne pas être un concurrent loyal afin de mieux récupérer la part de marché de ses rivaux.

Déjà ciblé par de multiples procédures judiciaires aussi bien en Europe qu’aux États-Unis, Google fait désormais face à une nouvelle action en justice. Reuters rapporte que quelques sociétés (non citées dans l’article en dehors de Microsoft) ont décidé de déposer plainte auprès des autorités européennes contre le jeune réseau social Google+, lancé au cours de l’été 2011.

Ni la Commission européenne ni Microsoft n’ont souhaité commenter l’information, ce dernier précisant qu’il n’a pas pour habitude de commenter les rumeurs et les spéculations. Par ailleurs, la présence de Microsoft dans une affaire visiblement liée aux réseaux sociaux a de quoi surprendre puisque le groupe n’a jamais fait de ce marché une priorité, hormis les récentes expérimentations avec So.cl.

On peut néanmoins supposer que l’ombre de Facebook plane sur cette action en justice. Le réseau social a-t-il participé directement à l’action en justice évoquée par Reuters ? Ce n’est pas précisé. En revanche, Microsoft a des parts dans Facebook puisqu’il détient au moins 1,6 % du réseau social depuis 2007. Au moment où Facebook s’apprête à entrer en bourse et peser 100 milliards de dollars, cette action contre Google+ interpelle.

Rappelons également que l’enquête menée par la commission fédérale américaine en charge du commerce sur d’éventuelles pratiques anticoncurrentielles de la part de Google s’est étendue à Google+. Le site américain, qui s’approche du cap des 100 millions d’utilisateurs actifs, pourrait être, selon ses détracteurs, favorisé artificiellement dans l’algorithme de recherche de Google.

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