Les autorités américaines devraient valider la semaine prochaine le projet d’acquisition de Motorola Mobility par Google. Si la requête est validée, la firme de Mountain View mettra aussi la main sur des milliers de brevets.

Mise à jour – Le département de la justice a annoncé en début de semaine avoir terminé ses investigations sur le projet d’acquisition de Motorola Mobility par Google. Les autorités ont estimé que ce rachat ne devrait pas réduire significativement la concurrence.

De son côté, Google a accueilli la nouvelle avec flegme. Le groupe américain considère qu’il s’agit-là d’une étape importante dans le processus d’approbation. Avec les feux verts européens et américains, la transaction est pratiquement assurée de se réaliser.

Sujet du 9 février – Les craintes initiales suite au désir de Google d’acquérir Motorola Mobility pour 12,5 milliards de dollars ont visiblement été balayées. Les autorités américaines, à travers le département de la justice, s’apprêteraient en effet à donner leur feu vert à ce très onéreux achat, selon les informations de Bloomberg. La validation pourrait même survenir dès la semaine prochaine.

Plus que l’acquisition de Motorola Mobility, c’est surtout la récupération d’un porte-feuille de brevets bien garni. L’entreprise dispose de plus de 17 000 et attend en parallèle l’obtention de 7500 titres. Grâce à ces documents plus ceux déjà amassés par le passé, la firme de Mountain View va disposer d’une arme conséquente en cas de bataille judiciaire sur fond de propriété intellectuelle.

Or, c’est justement une utilisation potentiellement déraisonnable qui inquiète les autorités de contrôle européennes et américaines. Vu la très forte concurrence qui sévit actuellement sur le terrain de la téléphonie mobile, certains industriels sont forcément tentés de se servir de leurs titres de propriété intellectuelle pour essayer d’entraver les objectifs commerciaux de leurs rivaux.

De son côté, Google assure bien entendu qu’il ne se servira jamais de ces brevets comme d’une arme. Par contre, la firme de Mountain View a déjà laissé entendre à plusieurs reprises qu’elle pourrait s’en servir comme d’une arme dissuasive. Elle pourrait ainsi contre-attaquer en cas d’une action en justice visant Android ou l’un de ses partenaires.


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