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Orange cède sa filiale suisse, au détriment de Xavier Niel

Orange Suisse ne sera pas cédé à Xavier Niel. L'opérateur historique français a finalement choisi des fonds d'investissement pour vendre sa filiale helvète. La transaction s'élève à 1,6 milliard d'euros et doit encore être validée par le conseil d'administration d'Orange et les autorités de régulation suisses.

Ce n'est finalement pas Xavier Niel qui prendra le contrôle de la filiale d'Orange en Suisse. L'opérateur français a annoncé dans un communiqué (.pdf) avoir cédé sa branche helvète à des fonds d'investissement conseillés par Apax Partners. Les acquéreurs vont devoir débourser 1,6 milliard d'euros (2 milliards de francs suisses) pour mettre la main sur Orange Suisse.

La décision d'Orange de vendre sa filiale suisse est la conséquence du veto de la Confédération helvétique sur le projet de fusion entre Orange Suisse et Sunrise, une société suisse de télécommunications et filiale du groupe danois TDC. Les autorités de régulation avaient considéré que la fusion entre ces deux entreprises allait créer un déséquilibre dans le secteur des télécoms.

Les fonds d'investissement conseillés par Apax Partners n'étaient pas les seuls en lice. Plusieurs noms avaient circulé ces dernières semaines dans la presse, dont celui de Xavier Niel, le vice-président et directeur de la stratégie d'Iliad, la maison-mère de Free. Le chef d'entreprise se serait même adjoint les services de la banque d'investissement Goldman Sachs pour prendre le contrôle d'Orange Suisse.

Orange Suisse avait su séduire 1,6 million de clients, générant en 2010 un chiffre d'affaires de 1,1 milliard d'euros. Avec Swisscom et Sunrise, c'était l'un des principaux opérateurs du pays. Toutefois, les possibilités de croissance se sont amenuisées rapidement. La part de marché de l'opérateur est en recul depuis 2008 et les possibilités de devenir leader se sont envolées avec le veto du régulateur suisse.

La cession de la filiale devra désormais être soumise au conseil d'administration de l'opérateur historique français et devra également recevoir l'approbation du régulateur suisse.