Microsoft compte automatiser le processus de mise à jour d’Internet Explorer dès l’an prochain. La firme américaine souhaite en effet fournir une protection renforcée et une expérience en ligne enrichie aux utilisateurs d’IE. Il sera toutefois possible d’installer un petit outil permettant d’empêcher la mise à jour automatique d’IE. Les DSI peuvent respirer.

Microsoft veut en finir avec le laxisme des internautes à l’égard des mises à jour d’Internet Explorer. Alors que la dixième version de son navigateur web est sur les rails, Microsoft est bien décidé à reprendre les choses en main. Le géant des logiciels compte guider les internautes vers des versions plus modernes d’Internet Explorer. Comment ? En automatisant le processus de mise à jour.

Dans un billet de blog publié jeudi, l’équipe en charge du développement d’Internet Explorer explique que ce programme de remise à niveau doit démarrer le mois prochain. L’objectif est de fournir la version d’Internet Explorer la plus avancée, en fonction du système d’exploitation installé. Les trois derniers O.S. commercialisés par Microsoft sont concernés : Windows XP, Windows Vista et Windows 7.

Les trois plates-formes étant passablement différentes, les utilisateurs ne pourront pas tous accéder à la version la plus récente d’Internet Explorer. C’est en particulier le cas des personnes utilisant Windows XP. L’O.S. ne pourra accéder au mieux qu’à Internet Explorer 8. C’est toutefois un grand pas en avant par rapport à Internet Explorer 6 (sorti en octobre 2001) et Internet Explorer 7 (sorti en octobre 2006).

Les utilisateurs utilisant Windows Vista et 7 pourront en revanche accéder à Internet Explorer 9, qui est la dernière version stable actuellement proposée par Microsoft. En revanche, Windows Vista ne pourra pas accéder à Internet Explorer 10 lorsque cette version sera publiée. Seul Windows 7 et son successeur, Windows 8, pourront l’utiliser.

Pour expliquer cette nouvelle politique, le responsable d’Internet Explorer au sein de Microsoft met en avant l’argument sécuritaire. Dans la mesure où le navigateur est le plus utilisé au monde, même si sa popularité décroît, il est naturellement la cible privilégiée des pirates. Les anciennes versions sont donc fortement ciblées, puisqu’elles n’offrent pas le même niveau de protection que celles sorties récemment.

Et Microsoft rappelle que l’utilisateur a tout à y gagner. En migrant sur une plate-forme de navigation web plus moderne, il profitera non seulement d’un outil plus sûr mais également plus adapté aux évolutions récentes du web. En effet, Internet Explorer n’est peut-être pas le navigateur le plus respectueux des derniers standards du web, mais il faut reconnaître que Microsoft a fait de gros efforts depuis la version 6.

Si le processus de mise à jour automatique ne bouleversera pas les particuliers, la situation risque d’être beaucoup plus compliquée chez les professionnels. Pour ne pas effrayer les directeurs de systèmes d’information, qui doivent gérer des parcs parfois anciens, Microsoft propose un outil baptisé « Automatic Update Blocker« . Comme son nom l’indique, il empêchera l’installation d’Internet 8 ou 9 selon l’O.S.

Microsoft n’est pas le seul éditeur à réfléchir aux mises à jour automatiques. L’éditeur du célèbre navigateur web Firefox, Mozilla, suit la même réflexion. Là encore, les raisons avancées par Mozilla sont identiques à celles mises en avant par Microsoft. Renforcer la sécurité du navigateur en déployant automatiquement les patches les plus récents et fournir la meilleure expérience web, en intégrant les dernières avancées.

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