Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

La désinstallation d'Internet Explorer 10 pourrait être impossible

Les premières versions de Windows 8, le futur OS de Microsoft, ne permettent pas de désinstaller Internet Explorer 10. Microsoft, qui n'est plus sous le coup d'un accord anti-trust avec le gouvernement américain, retombe donc dans ses vieux travers. 

Pendant près de 10 ans, Microsoft fut sous la contrainte d'un accord anti-trust avec le gouvernement américain lui imposant de permettre la désinstallation d'Internet Explorer dans Windows. Cet accord a pris fin cette année, comme convenu lors de sa signature, et Microsoft semble déjà retomber dans ses vieux travers.

La dernière version de Windows 8, son prochain système d'exploitation, ne permet pas de désinstaller Internet Explorer 10. Ce dernier semble solidement lié avec l'OS à ce stade du développement. La seule possibilité offerte aux utilisateurs est d'activer ou de désactiver le navigateur, mais impossible de s'en débarrasser. Le navigateur est donc "caché", mais toujours installé sur la machine. Pire, la modification de certains réglages de l'OS peuvent même le réactiver sans l'accord de l'utilisateur. 

Cette option n'est d'ailleurs pas nouvelle et est apparue avec Windows 7 qui permet de désactiver Internet Explorer 8. Mais Microsoft a fourni des instructions pour désinstaller cette version d'IE et la suivante, IE9.

La firme refuse, pour le moment, de commenter cette information et préfère renvoyer aux guides d'utilisation et au blog d'Internet Explorer

Il serait cependant difficile pour Microsoft de permettre aux utilisateurs de déinstaller IE. Metro, la nouvelle interface de Windows 8, est en effet largement basée sur le moteur d'IE et déinstaller le navigateur reviendrait à sacrifier Metro. Par ailleurs, Google (avec Chrome), Apple (avec Safari) et Mozilla (avec Firefox) ont un poids sur le marché des navigateurs qui n'existait pas au temps de l'accord anti-trust. Les conditions ont changé, et il n'est donc pas certain que l'on puisse toujours aujourd'hui reprocher à Microsoft d'utiliser les mêmes méthodes.