Un parlementaire UMP s’est récemment inquiété des effets potentiellement néfastes du livre numérique sur la santé. Il demande au ministère de la santé si des études ont été menées sur l’impact potentiel du livre électronique, dans la mesure où cette technologie doit progressivement supplanter le livre papier.

Les ophtalmologistes seront-ils un jour amenés à mettre en garde leurs patients sur les risques du livre électronique ? C’est en substance l’interrogation que se pose le député UMP Jacques Grosperrin. Dans une question écrite adressée au ministère de la santé, l’élu du Doubs souhaite savoir si l’impact du livre électronique sur la santé, qui sera amené un jour à remplacer le livre papier, a été correctement évalué.

« Jacques Grosperrin interroge Mme la secrétaire d’État auprès du ministre du travail, de l’emploi et de la santé, chargée de la santé, sur le point de savoir si des études ont été menées par son ministère s’agissant des risques sur la vue et, d’une manière générale, sur la santé, que peuvent générer les  » livres numériques  » qui ont vocation à remplacer à long terme les livres sur papier« .

À l’heure actuelle, il existe deux grands types d’écran pour afficher les livres électroniques. Il y a tout d’abord les écrans rétro-éclairés qui diffusent une lumière par l’arrière afin d’assurer une bonne lisibilité de l’écran, même dans des lieux mal éclairés ou complètement sombres. Cette technologie se retrouve en particulier sur les téléphones mobiles et sur certaines tablettes numériques.

Il existe aussi une autre technique d’affichage, le papier électronique. Certaines liseuses comme le Kindle ou le Fnacbook sont équipées d’un tel écran, dont le but est d’améliorer le confort visuel. Ces écrans ne génèrent aucune luminosité, se contentant de refléter la lumière ambiante, comme du vrai papier. Cette technique se veut moins fatigante pour l’oeil humain, permettant ainsi de lire plus longuement.

La question de l’impact des tablettes s’est déjà posée auparavant. L’an dernier, la directrice du centre d’étude sur les troubles du sommeil de l’université de Californie s’était inquiétée de l’utilisation nocturne des tablettes numériques comme l’iPad. Elle avait estimé que ces appareils pouvaient ralentir la production de la mélatonine, une hormone chargée de régler le rythme biologique de l’individu, et entraîner des insomnies.


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