Spectateur de La Fouine tabassé, vidéo censurée au nom du droit d'auteur
La vidéo avait commencé à circuler, puis elle a disparu.
Filmés, la scène est visible sur Wat, envoyées sur le compte de Jean-Marc Morandini. En revanche, la version de la vidéo envoyée sur YouTube n'est plus lisible. "Cette vidéo n'est plus disponible suite à une réclamation pour atteinte aux droits d'auteur soumise par SME", affiche la filiale de Google à l'ouverture de la vidéo. C'est donc Sony Music Entertainment, la maison de disques du chanteur, qui a demandé la suppression de la vidéo. Sans, a priori, que les outils de détection des chansons n'ait provoqué une censure automatisée, puisque ces filtres agissent dès avant la publication de la vidéo, et non après un afflux de visites comme ce fut ici le cas.
Etant donné que la vidéo ne dure que 27 secondes, dont 15 secondes d'extrait inaudible du concert, il est difficile de justifier sa suppression par une violation intolérable au droit d'auteur. Mais faute de "fair use" en France ou de droit à la citation audiovisuelle, Sony est dans son bon droit. Le droit à la censure par l'exploitation abusive du droit d'auteur. Une situation que l'on ne connaît que trop bien, et qui n'est pas arrangée par le fait que les plateformes de vidéo préfèrent protéger leurs accords commerciaux que la liberté d'expression.