L’arrivée de Windows Phone 7 sur le marché nord-américain n’a pour l’heure pas freiné le déclin de Microsoft dans le secteur des O.S. mobiles. Aux États-Unis, la part de marché de la firme de Redmond est tombée à 8 %. Cependant, les retours positifs sur WP7 et l’alliance avec Nokia pourraient bien renverser cette tendance au cours de l’année 2011.

Son arrivée devait marquer le retour de Microsoft dans la téléphonie mobile. Disponible depuis octobre en Europe et novembre en Amérique du Nord, Windows Phone 7 ne s’est pour l’instant pas montré franchement déterminant. D’après les premiers chiffres publiés par ComScore ce lundi, la part de marché de Microsoft aux États-Unis dans les O.S. mobiles est en net recul.

Entre octobre 2010 et janvier 2011, Microsoft a vu sa part chuter de 1,7 point, passant de 9,7 % à 8 %. C’est pourtant au cours de cette période de trois mois que la nouvelle plate-forme mobile de Microsoft a été lancée. À la fin du mois de décembre, l’entreprise de Redmond avait d’ailleurs communiqué autour de WP7, en annonçant 1,5 million de terminaux écoulés.

Microsoft n’est pas le seul à accuser le coup. La part de marché de Research In Motion (RIM) a fondu de 5,4 points (35,8 % à 30,4 %) au cours de cette même période, tout comme celle de Palm (-0,7 point, 3,9 % à 3,2 %). Seuls Apple (+0,1 point, 24,6 % à 24,7 %) et Android (+7,7 points, de 23,5 % à 31,2 %) sont parvenus à tirer leur épingle du jeu, chacun à leur niveau.

Ces mauvais chiffres ne condamnent pas Microsoft pour autant, même si la menace est sérieuse. Tout d’abord, la firme doit faire rapidement ses preuves avec sa nouvelle plate-forme. Ses précédentes solutions, Windows Mobile 6 et 6.5, avaient été la cible de critiques parfois virulentes. Windows Phone 7 doit faire oublier les mauvais souvenirs en offrant une expérience utilisateur revue et corrigée.

Ensuite, l’alliance entre Nokia et Microsoft doit donner un nouvel élan à Windows Phone 7. Le partenariat entre les deux sociétés doit en effet se traduire par l’arrivée de la plate-forme mobile de Redmond sur les smartphones de la firme finlandaise. Le succès de ce rapprochement reste toutefois incertain, dans la mesure où Nokia lui-même est malmené par les téléphones Android et iOS.


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