Le nombre d’internautes dans le monde a encore progressé ces dernières semaines, pour représenter désormais plus de 2 milliards d’individus. Ce nouveau cap, franchi au début de l’année, a été révélé par l’UIT, une agence de l’ONU. C’est avant tout les pays émergents qui tirent la locomotive de cette croissance, en déversant des centaines de milliers de nouveaux internautes sur le web chaque année.

L’information a été confirmée aujourd’hui par l’Union internationale des télécommunications (UIT), l’une des nombreuses agences spécialisées des Nations Unies. En 2011, le nombre d’internautes dans le monde a finalement atteint 2 milliards, confirmant ainsi les prévisions de l’agence au mois d’octobre 2010. Ce cap a été franchi au début de l’année, selon Hamadoun Touré, le secrétaire général de l’UIT.

« Au début de l’année 2000, il y avait seulement 500 millions d’abonnés à la téléphonie mobile dans le monde et 250 millions d’utilisateurs d’Internet » a-t-il rappelé. Des chiffres qui sont sans commune mesure avec la situation actuelle. Selon les données recueillies par l’UIT, le nombre d’abonnements à la téléphonie mobile était en début d’année de 5 milliards et de 2 milliards pour l’Internet.

Ce dynamisme est désormais porté par les pays émergents, dans la mesure où les habitants des pays développés sont en grande majorité déjà reliés au réseau des réseaux. La croissance dans ces pays n’a représenté « que » 7,79 % entre 2009 et 2010, contre 15,6 % pour les pays en développement au cours de la même période.

Cette tendance se retrouve également dans le secteur des télécommunications mobiles. L’usage du téléphone mobile a progressé de 18,59 % sur la période 2009 – 2010 dans les pays émergents, contre 1,91 % dans les pays déjà développés. Toutefois, si l’Amérique du Sud et l’Asie tirent leur épingle du jeu et ont une croissance vigoureuse, un continent reste encore à la traîne dans ce domaine : l’Afrique.

L’augmentation du nombre d’internautes dans le monde doit nécessairement s’accompagner d’un développement soutenu des infrastructures. L’intérêt du haut débit, notamment sur les téléphones mobiles devrait favoriser les investissements, dans la mesure où cette technologie est génératrice d’emplois, de croissance et de productivité.

Dans le domaine de la 3G, Hamadoun Touré a relevé que les connexions 3G ont été quasiment multipliées par dix au cours des quatre dernières années. À ce rythme, l’UIT a souhaité que la moitié de la population puisse avoir accès à la téléphonie 3G d’ici 2015.


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