Google envisage d'ouvrir un kiosque numérique plus avantageux pour la presse
Google va-t-il faire mieux qu'Apple dans la vente de journaux et de magazines sous forme d'applications ?
Pour convaincre les éditeurs de se lancer dans l'aventure, Google serait prêt à proposer des conditions commerciales plus avantageuses que celles conclues avec Apple. À l'heure actuelle, la firme de Cupertino prélève une commission de 30 % sur les ventes réalisées depuis sa plate-forme mobile. Toutefois, le journal américain ne précise pas de combien Google serait prêt à réduire sa commission.
Toujours selon le Wall Street Journal, Google a également mis dans la balance l'accès à certaines données personnelles des utilisateurs d'Android. Ces informations pourraient "aider au marketing de produits et de services", écrit le journal.
De son côté, Google a publié un communiqué dans lequel la firme rappelle être "continuellement en discussion avec les groupes de presse sur la façon dont nous pouvons travailler ensemble, y compris au niveau technologique avec des services d'abonnement". Ces services sont encore rares sur la plate-forme d'Apple et pourraient constituer un atout pour Google.
L'intérêt de Google pour la presse sur les appareils mobiles risque pourtant de se heurter à une dure réalité. Les ventes de journaux sous forme d'applications ne sont pas au beau fixe aux États-Unis. En fait, elles reculent significativement. Ces piètres résultats sont d'autant plus frappants que les tablettes électroniques se sont pourtant bien vendues en 2010, avec 8,5 millions d'iPad écoulés aux États-Unis.
Le magazine Wired a ainsi vu le nombre d'exemplaires vendus reculer de 77 000, Vanity Fair de 1 300, Glamour de 1 500, QG de 2 000 et Men's Health de 800.