Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

EA gagne son procès contre Edge Games, un "troll" de l'industrie vidéoludique

Electronic Arts a remporté son procès contre le petit studio Edge Games. Ce dernier accusait la firme américaine d'avoir utilisé le terme "edge" pour nommer l'un de ses jeux. Le juge s'est néanmoins rangé du côté d'EA, allant jusqu'à laisser entendre que les activités d'Edge Games pourraient entraîner des sanctions pénales.

Tout est bien qui finit bien pour Electronic Arts. Poursuivie par un petit studio méconnu du grand public, Edge Games, la firme américaine a finalement remporté son procès devant un tribunal californien. Edge Games reprochait à Electronic Arts d'avoir enfreint sa propriété intellectuelle en utilisant le terme "edge" pour nommer un jeu vidéo sorti il y a deux ans.

En effet, EA a commercialisé Mirror's Edge à partir de 2008 sur PlayStation 3 et Xbox 360, puis en 2009 sur Windows. Or, l'action en justice menée par Edge Games fut rapidement considérée comme une dernière tentative - assez grossière - de soutirer de l'argent à Electronic Arts. Quitte à invoquer le droit des marques pour obtenir gain de cause devant les tribunaux.

Mais en définitive, le tribunal s'est rangé du côté d'Electronic Arts. Industry Gamers s'est procuré quelques documents du litige opposant les deux entreprises. Ils révèlent que le juge a également renversé l'ambiance du procès en estimant que Tim Langdell a délibérément trompé l'USPTO, le bureau américain en charge des brevets et des marques de commerce.

Selon Industry Games, le tribunal a même sermonné le directeur d'Edge Games, estimant que les activités du studio étaient douteuses, voire suspectes, en essayant de "troller" l'industrie vidéoludique pour des considérations financières. Cet activisme pourrait se retourner contre Edge Games, a souligné le juge, évoquant même des sanctions pénales.

Une décision que n'a pas manqué de saluer EA, espérant que "cette affaire servira de jurisprudence dans la protection des développeurs indépendants face aux litiges nuisibles". Rappelons qu'Edge Games n'a rien sorti depuis 1994, malgré une page annonçant l'arrivée prochaine de sept jeux sur différentes plates-formes (PS3, Xbox 360, Wii, DS, PSP, iPhone, iPod Touch et ordinateur).