Bing aimerait indexer en profondeur les pages Facebook
Google a-t-il du souci à se faire ?
Plus exactement, il est question de permettre à Microsoft d'améliorer ses résultats en prenant en compte les pages recommandées par les utilisateurs lorsqu'ils cliquent sur le bouton "J'aime". Rappelons que ce bouton peut être installé sur d'autres pages web et qu'une notification est diffusée à tous les contacts du membre. Les informations récoltées seraient anonymisées et Bing ne pourrait pas accéder au-delà des informations publiques des utilisateurs.
Ainsi, la firme américaine pourrait obtenir des informations supplémentaires sur les contenus appréciés par les internautes et en conséquence fournir des résultats davantage personnalisés. Avec plus de 500 millions d'inscrits sur le réseau social, un tel accord donnerait un coup d'accélérateur à l'intérêt de Bing par rapport à Google.
À moins que Facebook ne se décide à ouvrir des négociations similaire avec la firme de Mountain View. Une éventualité relativement mince dans la mesure où Google et Facebook vont être prochainement en concurrence dans le domaine des réseaux sociaux. De plus, Microsoft a versé 240 millions de dollars en 2007 pour en acquérir 1,6 % de Facebook.
En attendant, Bing continue de se développer face à son grand rival. Le mois dernier, Microsoft et Yahoo mettaient à exécution l'accord signé l'an passé sur la recherche web et la publicité en ligne. Ce partenariat vise à remplacer le moteur de recherche de Yahoo par la solution de Microsoft, en échange d'une part conséquente des gains publicitaires.