La vente du PS Jailbreak sera semée d’embûches. En Australie, Sony a obtenu de la justice australienne la suspension de la commercialisation du dongle. La firme japonaise devrait très certainement multiplier les actions dans les différents pays où le PS Jailbreak pourrait arriver.

Mise à jour – l’injonction de suspendre la commercialisation du PS Jailbreak en Australie est désormais permanente. Le tribunal en charge du dossier a estimé hier que le dispositif permettant de contourner les protections de la PS3 affectait les affaires de Sony.

En conséquence, le produit ne pourra pas être vendu légalement en Australie, et les revendeurs désignés par PS Jailbreak doivent retirer immédiatement le produit de leurs sites web.

Sujet du 27 août – Le 19 août dernier, le site PS Jailbreak avait fait sensation en annonçant le hack de la PlayStation 3 au moyen d’une clé USB. Selon les auteurs de l’utilitaire, le PS Jailbreak fonctionne avec n’importe quel modèle de PS3 et permet de jouer à des jeux piratés et à des homebrews. À l’époque, le site avait également annoncé la commercialisation du dongle à partir du 27 août, pour environ 130 euros (170 dollars), avec le concours de revendeurs officiels.

Selon le site PS3 News, Sony a commencé à riposter par le biais de la justice. En Australie, un tribunal fédéral de l’Etat de Victoria a ordonné (.doc) à Quantronics, l’un des revendeurs australiens officiels, de suspendre la commercialisation du PS Jailbreak.

La décision a produit un effet boule de neige chez un autre revendeur, puisque Ozmodchips a suspendu toutes les pré-commandes et a débuté le remboursement des joueurs australiens. Selon le document, l’injonction de suspendre la vente du PS Jailbreak durera jusqu’au 31 août prochain, avant la tenue d’une audience.

En France, trois revendeurs sont listés par le site PS Jailbreak. Il s’agit de Fox Chip, Arcalide et Siliteo. Cependant, la loi française interdit le contournement des mesures techniques de protection depuis le vote de la loi DADVSI en 2006. La seule exception à la règle concerne le contournement des verrous à des fins d’interopérabilité, grâce au recours de l’APRIL devant le Conseil d’Etat.

Sony a donc les outils juridiques nécessaires pour agir en France, notamment contre les trois revendeurs autorisés. L’un de ses concurrents, Nintendo, a déjà eu l’occasion de combattre la commercialisation des modchips de la Nintendo Wii.


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